Une scène très cinéma. J'adore.

La (trop) grande place de l'automobile est si flagrante dès que la neige se met à tomber. C'est fou, l'espace qui lui a été accordé, sans égard à ceux que peuvent avoir les piétons et les cyclistes.

First

Qui s'ennuie de Twitter, enfin, de X ? En tout les cas, pas moi. Depuis que je suis sur Bluesky, je n'ai pas reçu un seul commentaire de ce genre. C'est incroyable la haine que ce réseau a pu engendrer. Et je n'ose imaginer ce qu'il doit se dire maintenant que beaucoup de gens ont déserté le réseau.

Le belvédère du mont Royal en 1921. Un bel endroit pour la rencontre et la romance. Et voyez-moi ces beaux habits.

Qui, comme moi, se reconnaît ici ? 🤭

Une saillie drainante en pleine action ; on ne saurait se passer de son utilité - vu les changements climatiques -, mais les saillies drainantes sont magnifiques et impressionnantes ! Et, point non négligeable, ces jolis jardins urbains au coin des rues apportent de la sécurité pour les cyclistes.

🚲🥰🚲 Le dimanche 16 novembre, on ira inaugurer le REV Henri-Bourassa! Pas juste qu'on ne cèdera pas un seul iota du 2% de la voirie, mais on en demandera partout! Venez nombreux en famille! #velomtl #polmtl ✊🚲✊🚲

«De l'histoire, nous apprenons que nous n'en apprenons rien», a pensé Hegel. Le vélo a connu des avancées remarquables ces dernières années. Tout n’est pas parfait, et surtout, rien n’est acquis. Mais pourquoi se refuse-t'on collectivement d’évoluer? De braver le changement qui va mener à mieux?

Les infras cyclables, les arbres, les saillies, l'apaisement de la circulation, sécurité ; tout cela a une grande portée ; rendre supportable un univers construit autour de l'auto. Rien de ce qui a été énuméré ci-haut est un danger ou une attaque. C'est une vision dont tout le monde peut profiter.

Symbole très parlant de notre société dopée à la voiture. Le Orange Julep perdu à travers une mer de chars. Pour paraphraser Foglia- et pour faire image -, au Québec, on préfère la route à la destination.

Dis-moi que tu fais du becyk sans me dire que tu fais du becyk.

Et voilà. Ça n'a pas été long. On peut saluer le recul, tout en questionnant la tactique, qui s'avère avoir été très stratégique, c'est le moins qu'on puisse dire.

🧵Est-ce que EM va réellement faire son audit, et potentiellement démanteler des pistes (pour plus que cela ait coûté à les construire?) Ou bien, tout cela n'était qu'une tactique électoraliste et populiste? On le verra bien. Possible que ce soit mis de côté, maintenant que EM est au pouvoir. 1/4

Je suis toujours émue par l'anneau ; sa rondeur, comme une ouverture, une forme qui symbolise l'accueil.

J'aime quand il dit que les gains vélo-piétons sont les seuls vrais progrès en transport de la dernière décennie. On le souligne trop peu. Un recul à cet égard serait terrible pour tous les citoyens. C’est une vision de la ville (des villes) que nous défendons, pas seulement une façon de se déplacer

Je ne saurais dire mieux que cette citrouille ! Votez Luc, votez PM. Qu'il pleuve, qu'il vente, que la STM soit en panne, mais allez voter. Prenez vos jambes, votre becyk, et allez voter. Le municipal est le palier qui a le plus d'impact sur notre quotidien - et il pave le futur à bien des égards.

N'en déplaise à l'industrie du gaz, à celle des publicités automobiles, aux concessionnaires qui longent les autoroutes et aux aficionados du char, le transport de l'avenir, c'est celui qui est en commun ; en ville autant que pour les longues distances qui traversent nos vastes provinces.

[Brève urbaine] Quelques secondes empruntées au hasard : un couple, leur complicité, captée derrière les buissons, près de l’étang du parc La Fontaine. Je me sentais presque voyeuse. Et puis, la musique. Une scène de film. On ne le dira jamais assez, une ville sans moments collectifs n’a pas d’âme.

Pour Montréal, pour nos enfants — le sel de la terre et les citoyens de demain —, faisons le choix d’un avenir fécond et humaniste. Le palier municipal est celui qui influence le plus notre quotidien… et qui pave aussi le futur. Humanisme et progrès : deux choses qui vont très bien ensemble.

Si je me marie un jour, ça va être dans l'allée centrale d'un grand parc.

Ce texte fait du bien. Car c'est désolant de voir le vélo déchirer alors que ce ne devrait même pas être un enjeu, vu tous les bienfaits qu'il apporte. Ceci étant dit, rien n'est acquis et la mobilisation demeure nécessaire. La mobilité active est nécessaire à la vitalité d'une ville et des citoyens

Cinéma et vélo ; mes deux passions réunies.

Il est clair selon moi que le vélo dérange, que dire, déchire, pour ce qu'il soulève et représente ; progrès, avancement social, visée écologique, souci de la communauté. Certaines de nos infras cyclables brillent font rêver des gens d'ailleurs. Pourquoi on en serait pas fier collectivement ?

Une simple phrase qui en dit beaucoup. S'il fallait attendre que les gens soient prêts à ce qu'on implante des pistes cyclables, il n'y en aurait pas beaucoup au Québec. Ça prouve, encore une fois, que ce n'est pas le vélo comme tel qui dérange, mais ce qu'il représente; le progrès et le changement.

[ Brèves d'automne montréalais ]

De toute beauté 💚

🧵Pourquoi le réseau cyclable montréalais fait parler de lui, 20 ans après qu'il ait vraiment commencé à s'implanter? Rappelons-nous l'ère Ferrandez. Ce qu'il proposait à eu l'effet d'un électrochoc. Nos habitudes collectives, si ancrées, que nous n'avions jamais questionné, étaient bousculées. 1/4

Voilà à quoi ressemble une ville quand une administration municipale investit dans les espaces publics pour bâtir une ville pour tous. Ça n’empêche pas de voir ce qui pourrait — en fait, ce qui devrait être amélioré. Mais une ville mérite qu’on la regarde avec une posture humaniste.

Ensemble Montréal devrait assumer leur audit — et ce qu'il représente. Mais non, le parti tente tout de même de se positionner en faveur des pistes. À parler des deux côtés de la bouche, on a ce qu'on mérite. Les citoyens ne sont pas dupes ; on voit bien le calcul stratégique et électoraliste.

Les parcs urbains ont été pensés pour réintroduire la nature au cœur de Montréal. Mais, au début du XXe siècle, l'arrivée de l'auto, perçue alors comme un symbole du progrès, est venue détruire cette idée. Heureusement, ces erreurs du passé ont été réparées et l'essence des parcs a été restaurée.

Les « arguments » utilisés lorsque vient le temps de changer nos villes, en repensant à l'espace accordé aux automobilistes... Plus ou moins toujours du pareil au même ; dans une optique de négatif et de perte plutôt de gain. Et pourtant.

Important rappel. Ces méchantes pistes cyclables qui occupent 1.3% de l'espace de la voirie.

“This bike lane is in danger, not a danger.” New campaign signs from Projet Montréal highlighting the opposition Ensemble Montréal’s promise to “audit” the bike network and consider removing some routes. Clearly concerned more about space for cars than actual safety.

Pendant ce temps, des chemises se déchirent pour des places de stationnement retirées... Par ailleurs, un audit et un moratoire sur les pistes cyclables ne changeront rien. Pour sécuriser — et cristalliser — un réseau cyclable, lui donner de plus en plus de sens et de portée, il faut le développer.

SMF en parlant de l'impact des pistes cyclables sur les citoyens : «On peut-tu prendre en considération l’impact que ça a dans ma vie?» A contrario, c'est quand la dernière fois qu'on vous a demandé l'impact des routes dans votre vie? Le % de la voirie réservé aux autos est, en soi, une réponse.

Les villes ont un grand rôle à jouer dans la communauté. C'est bien pour ça qu'elles ont besoin d'amour, qu'il faut les apaiser, avec de la piéto, l'ajout d'infras cyclables (eh oui), du verdissement, des places publiques. Il faut «quinzeminutositer» les villes pour qu'elles soient des lieux de vie.

Si New York l'a fait, d'autres grandes villes nord-américaines peuvent le faire aussi. Le tout à l'auto n'est pas une irréversible fatalité. C'est une succession de choix qui a mené à ce qu'on crée nos lieux de vie autour de l'auto plutôt que pour l'épanouissement des citoyens et le liant social.

Parfaitement d'accord. Ce projet de loi risque de nuire au droit à l'avortement plutôt que de le protéger. Regardons seulement ce qui s'est passé aux USA. L'inclure dans la constitution sous-entend qu'il peut en sortir et/ou être modifié selon les gouvernements — et ça aussi, c'est dangereux.

Sainte-Catherine, dans le Quartier des spectacles, n'a pas toujours été ainsi. Il n'y a pas si longtemps — au regard de l'histoire —, la rue était réservée aux automobilistes. L'urbanisme dans sa plus féconde expression ; celui qui humanise et embellit les villes, en ouvrant la porte à la rencontre.

La plus belle saison, c'est celle à vélo. ✌🏻🚲

Dire qu'il y déjà eu des autos qui circulaient ici, en plein d'un grand parc urbain à New York. Ça a déjà été le cas chez nous aussi. Ce qui est contraire à l'esprit même d'un parc. On le voit sur la vidéo du Central Park ; les vrais sons d'une ville peuvent s'élever, entourés de gens et de verdure.

Le ludisme urbain, duquel découle de la joie. Mais, tout de même, sur la carte postale on peut y lire « J'aimerais que tu sois ici... » Comme quoi, une ville n'est pas pareil quand l'être aimé n'y est pas. Et, plus largement — et c'est tout là qu'est mon obsession; l'âme des villes, c'est le monde.

Habiter les parcs — ou les parcs habités. Enfin, l'un dans l'autre, l'évasion et la détente au cœur des villes est une de mes choses préférées. La nature n'est pas un bien privé qui s'achète. Tout le monde devrait pouvoir en profiter.

🧵BIXI, une des 25 innovations les plus marquantes de notre siècle selon le magazine TIME. C'est grâce à BIXI si je fais du vélo à Montréal aujourd'hui ; j'avais gagné un abonnement avec un concours Urbania. Ça fait presque 20 ans et le réseau cyclable était loin d'être celui qu'il est actuellement.

Je ne peux pas croire qu'on parle encore du 3e lien, en évoquant, qui plus est, le pont de l'Île d'Orléans à un prix exorbitant pour 7000 personnes. Au Québec, ce désengagement face à la beauté d'un lieu me sidère. Et que la notion de trafic induit ne soit pas mentionnée me sidère tout autant.

L'impasse urbaine. Concept urbanistique intéressant, pas cher à développer, et qui ne bloque pas l'accès aux rues résidentielles aux autos (telle est la société dans laquelle on vit; il ne faut pas brusquer le Roi Char), mais qui apaise tout de même la circulation, car le transit n'est pas possible.

« La mobilité durable doit être considérée comme un service public essentiel et être un engagement partagé, au-dessus des divisions partisanes, car elle touche directement la qualité de vie de toutes et tous. »

La belle avenue Mont-Royal ; je m'ennuie déjà de sa piétonnisation ; de cette langueur, de déambuler sans but précis, s'arrêter pour un café, un lunch, ou un verre, et, surtout, croiser des gens au hasard. C'est tout cela, une piétonnisation. J'ai hâte de voir l'édition 2026 ! © Latrompette Studio

Il n'y avait pas d'autre option. On est visiblement devant quelqu'un qui agit avec un « pattern ». Montréal est prise avec des enjeux immenses ; itinérance, logement, environnement, TeC. Montréal mérite qu'on se concentre avec humanisme sur ces enjeux, pas de voir ses élus et citoyens être méprisés.