loading . . . Robin Cotta, un jeune de Sisteron tué par le système carcéral Rassemblement pour dénoncer les violences pénitenciaires
Robin Cotta, 22 ans, était un jeune sisteronnais. Il avait grandi ici, à Sisteron, allant à l'école maternelle, puis à l'école primaire et enfin au collège de la ville. Les quatre dernières années de sa vie, il habitait à Saint-Auban, tout près de Sisteron.
Un garçon solaire, profondément humain, d'une grande douceur. Toujours tourné vers les autres, il aimait aider, tendre la main, offrir son écoute. Robin portait en lui cette lumière que rien ne devait éteindre.
Le 22 septembre 2024, à la suite d'une erreur de jeunesse, un faux pas sans violence, un délit mineur, il a été placé en détention provisoire aux Baumettes. Dix-sept jours plus tard, le 9 octobre 2024, il était mort.
Robin a partagé cinq jours de cellule avec un co-détenu déjà connu pour sa dangerosité par l'administration pénitentiaire. Cinq jours durant lesquels il a multiplié les alertes, disant qu'il se sentait en danger, annonçant qu'un drame allait se produire. Il a appelé au secours par tous les moyens possibles et imaginables. Pendant cinq jours, il a demandé de l'aide. Mais ses appels sont restés ignorés.
Et le 9 octobre, ses craintes sont devenues réalité : Robin a été assassiné par son co-détenu, roué de coups puis égorgé avec un morceau de bol en céramique.
La loi impose d'isoler immédiatement un détenu qui se sent en danger, en le changeant de cellule dans la journée. Cette loi a été bafouée.
Le 11 octobre 2025, à 14h, rassemblement Place de la Mairie à Sisteron. Nous partirons de là et marcherons jusqu'au cimetière de Sisteron, où Robin est enterré. Nous marcherons pour honorer sa mémoire, dans le silence et la dignité. Chacun·e est invité·e, s'il ou elle le souhaite, à apporter une fleur, une bougie, une photo ou tout objet commémoratif à déposer en hommage.
Parce que Robin ne devait pas mourir en prison. Parce qu'une prison ne doit pas tuer la jeunesse, mais lui donner une chance de se relever. Parce qu'un État qui ferme les yeux sur ces drames porte la responsabilité de chaque vie perdue derrière ses murs. https://valleesenlutte.org/spip.php?article949