Trouver les mots est une épreuve quand une professeure est poignardée dans sa classe et que celui qui l’a attaquée n’est qu’un adolescent de 14 ans, placé à l'ASE, gisant aujourd’hui entre la vie et la mort. C’est pourtant de cela dont il faut parler. Mon billet à lire sur le site de Mediapart👇

On vous a volé votre enfance. Puis, on a tenté de vous voler la parole. Mais rien n’effacera votre courage. À toutes les victimes du pédocriminel Le Scouarnec : on vous croit, on vous soutient, on vous voit.

Mardi dernier, Ayden, 7 ans, placée avec son frère et sa sœur en Polynésie, a été retrouvée morte chez sa « famille d’accueil ». Son corps était dénutri, couvert de bleus, et une oreille a été arrachée. Faites du bruit. Pour elle. Pour ceux qui restent. Pour que ça s’arrête.

Imaginez le scandale si l’administration pénitentiaire refusait d’exécuter des condamnations pénales. C’est exactement ce qui se passe avec l’ASE : des décisions de justice sont ignorées, et cela ne choque (presque) personne.

En Ille-et-Vilaine, 200 enfants en danger restent dans leur famille malgré une décision de placement à l’ASE. Combien de morts faudra-t-il encore pour qu’on s’y intéresse, qu’on respecte l’État de droit, et qu’on exécute enfin les décisions de justice ? www.ouest-france.fr/bretagne/ill...

Pourquoi des enfants placés sont-ils encore abandonnés dans des hôtels, puis jetés à la rue à 18 ans par l’ASE, alors qu’on sait que certains y sont recrutés, piégés, violentés ? Les Départements savent, mais laissent faire. Ce n’est pas de la négligence, c’est de la complicité.

Des milliers d’enfants placés à l’ASE ont été exposés à des violences que les Départements avaient le devoir d’empêcher. Leur inaction est une trahison. Ils devront répondre de chaque vie brisée. Ce qui a été enduré appelle justice. Ce qui a été détruit, réparation.

Selon Le Parisien, 26 000 fugues d’enfants placés en foyer par l’Aide sociale à l’enfance ont été recensées l’an dernier à Paris, soit plus de 70 par jour. À titre de comparaison, seules 800 fugues ou disparitions ont concerné des enfants vivant dans leur famille 😳 l.leparisien.fr/v8qK

Cette semaine, un autre enfant placé à l’Aide Sociale à l’Enfance a été retrouvé pendu dans sa chambre, au domicile de sa famille d’accueil. Une enquête a été ouverte pour établir les circonstances de ce drame. Mes pensées accompagnent ses proches. www.sudouest.fr/faits-divers...

➡️ ENFANCE EN DANGER : LA PRISE DE CONSCIENCE ? 📌 @lyeslouffok.bsky.social militant pour les droits des enfants 📌 Nathanya Sion, influenceuse et ancienne enfant placée de l'ASE

« Le rôle de l'ASE est pluriel mais c'est d'abord un service de secours aux personnes les plus vulnérables. S'elle n'intervient pas, des enfants meurent. » @lyeslouffok.bsky.social Militant pour les droits des enfants #CCeSoir ➡️https://bit.ly/ScandaledEtat 🎧 en podcast

🔴 À la suite des conclusions accablantes de la commission d’enquête sur l’ASE, Sarah Després, avocate et ancienne enfant placée, a déposé une plainte contre la France auprès du Comité des droits de l’enfant de l’ONU, pour violations graves de ses engagements internationaux.

« Certains élus préfèrent construire des ronds-points car ça rapporte plus électoralement que créer des foyers pour enfants. » @lyeslouffok.bsky.social La suite avec @isadef-enf94.bsky.social Céline GRECO, Claude ARDID, Eve SIMONET et Maël DE CALAN ⏰ 22h45 sur france·tv ➡️https://bit.ly/ScandaledEtat

⏰ 22h45 sur france·tv Avec : 📌 @isadef-enf94.bsky.social Députée PS 📌 @lyeslouffok.bsky.social Militant pour les droits des enfants 📌 Céline GRECO Cheffe de service à l’hôpital Necker 📌 Claude ARDID Journaliste 📌 Eve SIMONET Réalisatrice 📌 Maël DE CALAN Président du Département du Finistère

La commission d’enquête sur l’ASE est terminée. Le verdict est sans appel : les violences institutionnelles sont systémiques, indignes. Elle réclame une commission de réparation pour les enfants placés victimes de violences. C’est une reconnaissance historique. Merci à toutes et tous pour le soutien

Demain, la commission d’enquête sur la protection de l’enfance publiera son rapport. Elle confirme ce que les anciens enfants placés dénoncent depuis des années : l’ASE n’est pas un filet de sécurité troué, mais un système qui, pour nombre d’enfants, organise leur mise en danger.

Comment l’ASE a-t-elle pu confier un bébé à un homme condamné deux fois pour violences conjugales et déjà mis en cause pour maltraitance sur un autre enfant ?! Qui a pris cette décision ? Qui l’a validée ? Il faut des réponses. 👉🏻 www.20minutes.fr/faits_divers...

Quand même la présidente d’Unicef France, qui pèse toujours ses mots, parle d’une politique « indigne » envers les enfants, d’un « état épouvantable » de l’ASE, de l’« anéantissement de principes sacrés » et de la « faillite de l’État », il n’y a plus de débat : c’est un naufrage.

Charlotte Caubel a sciemment bloqué la publication des décrets de la loi Taquet, condamnant des enfants placés à survivre dans des hôtels indignes. En 2024, Lily, 15 ans, s’y est suicidée. Elle n’aurait jamais dû s’y trouver. Plutôt que d’en répondre, elle pourrait aujourd’hui être récompensée.

Déjà condamné pour agression sexuelle en 2001, il a pourtant été réembauché comme veilleur de nuit dans un foyer pour enfants placés… où il a récidivé. Qui a validé ça ? Qui l’a laissé approcher des enfants ? L’ASE doit rendre des comptes. www.leprogres.fr/faits-divers...

Les protections menstruelles, c’est quelque chose que les parents paient normalement. Mais comme l’ASE ne les prend pas en charge, des assos d’anciens enfants placés doivent organiser des collectes, sinon les jeunes filles doivent payer avec leur maigre argent de poche. LA HONTE !

On te retire ton agrément de famille d’accueil pour avoir maltraité des enfants placés ? Pas de souci tu peux en redemander un six mois plus tard. C’est insensé. Dans un pays qui protège vraiment ses enfants, la règle doit être simple : tu maltraites, tu dégages. Définitivement.

Cet homme, famille d’accueil pour l’ASE, devait protéger des enfants placés, parfois handicapés, dont des bébés. Il les a livrés à un réseau pédocriminel pour les violer et les torturer. Les mots manquent pour dire l’horreur et la haine qu’il inspire. Justice doit être faite.

« Quand des enfants ne sont plus perçus comme des sujets de droit, la violence institutionnelle s’installe et perdure. Il est urgent de la nommer et d’y répondre. » @lyeslouffok.bsky.social via @mediapartblogs.bsky.social

Le témoignage de cette dame est accablant. Il révèle un mécanisme propre aux institutions : quand des enfants ne sont plus perçus comme des sujets de droit, la violence institutionnelle s’installe et perdure. Il est urgent de la nommer et d’y répondre. Voici quelques réflexions ↓

Les violences à Bétharram sont les mêmes que celles qu’ont subies de nombreux enfants placés en foyer. Le “perron”, les douches glacées, les tabassages, les agressions sexuelles : mêmes méthodes, mêmes silences. L’absence de contrôle a couvert l’Église comme elle couvre l’ASE.

Faute de moyens, la Gironde doit réduire de plusieurs millions d’euros le budget de l’ASE. En cause : la chute du marché immobilier, qui prive le département d’une partie de ses recettes. 450 places supprimées, c’est 450 enfants qui resteront en danger. www.sudouest.fr/gironde/bord...

Des ressources pour réfléchir à la domination des adultes sur les enfants et à des formes d'éducation plus évoluées. Je commence par mes émissions, elles envoient vers pas mal de ressources Cette récente série sur Korzcak, immense penseur et pedagogue www.radiofrance.fr/francecultur...

Au-delà des polémiques, Bétharram met en lumière un enjeu majeur : tant qu’on ne questionnera pas la domination des adultes sur les enfants, leur pouvoir primera sur leur protection. Ce n’est pas une simple faille, mais le socle d’un système qui perpétue ces violences.

Que ce soit à Bétharram, à l’ASE, dans les clubs de sport, en famille, à l’école ou ailleurs, la clandestinité des violences permet non seulement leur perpétuation, mais aussi leur répétition. À tous les niveaux, à chaque échelon, ceux qui savent et se taisent portent une lourde responsabilité.

Après avoir supprimé le ministère de l’Enfance et nommé un Premier ministre impliqué dans un scandale pédocriminel, E. Macron promettait pour janvier la création d’un Haut Commissariat. Février est là, et toujours rien. Détruire d’abord, promettre ensuite, oublier enfin: la méthode est rodée.

Le président du département du Nord, Christian Poiret, semble avoir trouvé une solution à la pénurie de travailleurs sociaux : les décourager encore davantage en leur hurlant dessus. Ces “petites mains” qu’il méprise sont pourtant celles qui empêchent son département de sombrer. Respectez-les.

Les urnes ont rendu leur verdict, mais elles ne marquent en rien la fin de mon combat. Ce résultat n’éteint ni ma détermination, ni mes convictions. La lutte pour la justice écologique, sociale et la protection de l’enfance continue, plus vive que jamais.

« Les ministres passent, lui reste » Mon portrait dans le Figaro 👇🏼 t.co/fc1Ke05UIX