L'année ciné 2024 a été aussi riche que passionnante : voilà ce qu'on en a modestement pensé, avec tout plein de tops (et pas de flops, parce que c'est stérile) et de billets dedans. fuckingcinephiles.blogspot.com/2024/12/fuck...

Hier, j'ai découvert le fameux Gaslight (Hantise en français) de George Cukor, le film qui a donné naissance au terme gaslighting. C'est un film fascinant qui détourne les codes du conte gothique pour nous offrir un mélange entre film de fantôme et thriller hitchockien.

[EN SALLES] : En salles dès le 14 août prochain, notre avis sur La Mélancolie de Takuya Kato. Notre critique signée @cookietimele.bsky.social. fuckingcinephiles.blogspot.com/2024/08/crit...

Cette semaine au cinéma, deux jeunes femmes découvrent Pristina et les désillusions. Notre Monde, réalisé par Luàna Bajrami. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma : la seule comédie des Coen à voir cette année, mais qui n'est pas réalisée par un des frères Coen. LaRoy, réalisé par Shane Atkinson. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma : un film-accident qui utilise les rushs des répétitions avant que le tournage ne soit annulé pour raconter la fin d'un été et la fin d'une ère. L'île, réalisé par Damien Manivel. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma : le parcours du combattant d'un danseur étoile pour revenir sur scène après une méchante blessure. Resilient Man, réalisé par Stéphane Carrel. Ma critique à lire ici ⬇️

Il suffit de quelques minutes pour comprendre pourquoi Sébastien Lifshitz s'est décidé à suivre Sylvie Hofmann, cadre infirmière à l'accent chantant et à l'abnégation sans faille. Par son biais, Madame Hofmann prend le pouls du monde hospitalier depuis 2020.

La caméra se déplace comme un fantôme dans Le mal n'existe pas. Elle cherche l'invisible, le mal qui ronge. On voit les autochtones essayer de se défaire de la toile d'araignée, mais Hamaguchi, intraitable, nous le montre : il est déjà trop tard.

Quitter la nuit glisse dans les interstices d'un système judiciaire qui oublie les émotions humaines. Le film a alors tout l'espace pour combler les lacunes et attraper au vol les nuances. Dur et sublime à la fois.

Aujourd'hui au cinéma, une femme à barbe brave les injonctions et les normes de genre. Rosalie, réalisé par Stéphanie Di Giusto. Ma critique à lire ici ⬇️

La fatalité qui se dégage de Il pleut dans la maison lui confère une belle singularité. Les personnages ne subissent aucun soubresauts tragiques, seulement le simple constat que rien ne va changer. Cela permet au récit de se concentrer uniquement sur l'amour fraternel.

La mauvaise idée de Godzilla x Kong : Le Nouvel Empire, c'est d'humaniser à outrance les titans, quitte à ce qu'ils nous paraissent plus aussi impressionnants que ça. Je ne veux même pas parler de son montage "Tik Tok", pour ne pas perdre l'attention du spectateur...

Christine Angot force la porte face au déni de son vécu dans Une Famille, où elle subit la double peine de devoir parler et parler, pour enfin être entendue. Heureusement, il y a des mots qui apaisent, comme ceux de sa fille et ceux de critiques qui reconnaissent enfin sa force.

Aujourd'hui au cinéma : Ethan Coen réalise sans son frère et ce n'est pas terrible. Drive-away Dolls, réalisé par Ethan Coen. Ma critique à lire ici ⬇️

Nicolas Philibert fait place à l'écoute, dans Averroès & Rosa Park, après Sur l'Adamant. Contrairement à son précédent film, où l'espace importait, ici c'est seulement la parole qu'il filme. Une parole qu'il ne filtre pas, lui laissant toute la place qu'elle mérite.

Élu meilleur titre de film de l'année, Vampire humaniste cherche suicidaire consentant est aussi un merveilleux petit film, à l'humour décalé, à l'atmosphère enveloppante et au charme efficace. Son humour m'a fait penser au tout aussi merveilleux On dirait la planète Mars.

J'ai envie de chanté les louanges de Terence Davies après avoir vu Distant Voices, Still Lives. Dans le film, les souvenirs deviennent des tableaux, qui prennent vie par la chanson. C'est comme suivre toute une vie, de façon disparate, seulement guidée par les émotions.

The Sweet East est un film fatiguant. Entre les brusques changements de ton, la musique tonitruante, la caméra foutraque et le côté étouffant de la mise en scène... *yeux au ciel*. L'archétype du film qui se veut cynique et irrévérencieux en en faisant des caisses.

À l'occasion de la 6e édition du festival " Les Monteurs s'affichent " aura lieu du 13 au 18 mars au Luminor HDV,  @cookietimele.bsky.social a pu s'entretenir avec Carole Borne, membre de l’association Les Monteurs Asso et du comité de sélection de cette édition.

Au cinéma cette semaine : deux femmes que tout opposent mais qui se retrouvent dans une maternité hors-mariage et une volonté de s'affranchir des hommes. La Nouvelle Femme, réalisé par Léa Todorov. Ma critique à lire ici ⬇️

Les semaines plutôt intenses s'enchaînent mais j'ai vu 4 films la semaine dernière et en mauvaise cinéphile, je n'ai écrit sur aucun d'entre eux ici (!) Le charme discret de la bourgeoisie (sur Arte) Rivière de nuit (❤️) Chez les heureux du monde (❤️❤️) La salle des profs (oubliable/20)

La 6e édition du festival Les Monteurs s'affichent aura lieu du 13 au 18 mars, une belle occasion pour s'initier aux secrets de fabrication des films en salle de montage. @cookietimele.bsky.social revient sur sa sélection aux petits oignons. fuckingcinephiles.blogspot.com/2024/03/fest...

J'ai regardé Maestro un peu par dépit hier soir, n'aillant pas un très bon souvenir de la version Bradley Cooper de A Star Is Born. Étonnamment, j'ai beaucoup aimé ce biopic classieux et mélodramatique en diable. C'est tout ce qu'on attend d'un bon biopic finalement.

Malgré tout l'effort du personnage principal pour s'en détourner, quitte à fabriquer un chemin en spiral pour son show de mode, Le Successeur est une ligne droite, cruelle, vers ce qui le terrifie le plus : ressembler à son père.

Un road movie lent et serein pour David Lynch avec Une Histoire Vraie, qui traverse les états et les petites histoires de gens. Un minimalisme assumé et en même temps, il ne lui faut qu'une tondeuse à gazon, des étoiles et un regard pour nous faire venir la larme à l'œil.

Bye Bye Tibériade trace le lien entre l'intime et l'histoire, entre la famille et le territoire, avec émotion. Le film s'inscrit dans la même recherche de réponse, d'une génération à l'autre, que Little Girl Blue, avec un dispositif beaucoup plus classique.

À l'occasion de la sortie dès aujourd'hui du film Débâcle, @cookietimele.bsky.social a pu s'entretenir avec sa réalisatrice, la comédienne Veerle Baetens. fuckingcinephiles.blogspot.com/2024/02/entr...

Aujourd'hui au cinéma, le premier film de l'actrice Veerle Baetens. Débâcle, réalisé par Veerle Baetens. Ma critique à lire ici ⬇️

Villeneuve aura beau sortir des takes toute pétées sur les dialogues, faire des films totalement desaturé, mettre quelques scènes de poseur au ralenti, je reste conquise par Dune avec cette deuxième partie, du grand spectacle au service d'une réflexion sur le pouvoir.

J'ai vu Vivants il y a pile une semaine et j'ai totalement oublié d'en parler, c'est dire à quel point il m'a marqué. La réalisatrice choisit un point de vue trop resserré et une mise en scène trop scolaire, cocasse pour un film sur un métier journalistique et audiovisuel...

Peut-être un poil soporifique (et le regarder un lundi soir n'a pas aidé), l'adaptation de Patric Chiha de la nouvelle de Henry James, La bête dans la jungle, m'a beaucoup plu. Le lancinant passage du temps, les costumes, l'évidence de ce qu'est "la bête". J'en suis conquise.

Aujourd'hui au cinéma, une nouvelle déambulation dans le multivers, à la sauce polar lynchien. Universal Theory, réalisé par Timm Kröger. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma, une réflexion sur la vie, l'art, la solitude, les rencontres, au son des bouteilles d'alcool qui se vident. Walk Up, réalisé par Hong Sangsoo. Ma critique à lire ici ⬇️

On ne peut pas nier à Bonello d'avoir compris l'essence du livre d'Henry James : le film La bête est tout aussi soporifique que le texte.

La journée a commencé avec une guerre sans merci entre une araignée et mon chat. Un bon jeudi en perspective 👍

À la fois sensuel et introspectif Sans jamais nous connaître d'Andrew Haigh sonde les occasions manquées et le deuil dans une ambiance sourde et tourmentée. Personnellement, c'était une grosse chialade devant la moitié du film.

Aujourd'hui au cinéma, un documentaire curieux et sensoriel, sorte de jeu de piste où le but est de trouver du sang. Chienne de rouge, réalisé par Yamina Zoutat. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma, un polar sombre, teinté de masculinité toxique et d'homophobie, dans les montagnes anatoliennes. Nuit Noire en Anatolie, réalisé par Özcan Alper. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma, le premier long métrage Pixar réalisé par une femme ressort, au cinéma cette fois. Alerte Rouge, réalisé par Domee Shi. Ma critique à lire ici ⬇️

Aujourd'hui au cinéma, une petite fée des fleurs affronte ses peurs dans un conte bucolique tendre et délicat. Rose petite fée des fleurs, réalisé par Karla Nor Holmbäck. Ma critique à lire ici ⬇️

Ce week-end, j'ai vu deux films d'animation avec le mot "royaume" dans le titre et où le personnage principal est un enfant, sur un bâteau, qui se fait faucher par une vague. Le Royaume de Kensuke est beau comme tout, Le Royaume des abysses est désordonné comme tout.

Cette semaine, je me suis laissée porter par la langueur d'un des derniers films de Visconti, Ludwig : le crépuscule des dieux. Un film-opéra de 4h sur la déchéance d'un roi et où le réalisateur s'autorise une grandiloquence toute baroque.

Aujourd'hui au cinéma, un beau premier film sur l'émancipation féminine dans une société kurde où le corps des femmes est scruté et jugé. Elaha, réalisé par Milena Aboyan. Ma critique à lire ici ⬇️

Avec un humour à la Monty Python, Daaaaaalí ! épouse délicieusement la grandiloquence de l'artiste et lui offre un hommage absurde. Je ne sais pas s'il m'en restera grand chose dans deux jours mais on passe, au moins, un bon moment devant.

The Iron Claw dévoile les ravages d'une éducation viriliste en s'attardant sur l'amour fraternel et la fracture, autant physique que mentale, de cette discipline de fer, avec le catch comme catalyseur.

Nimona fait des "villains" les héros et héroïnes d'un film cape et d'épée (version cyberpunk), le monstre étant tout simplement le système. C'est mignon tout plein mais ça ressemble pas mal à ce qui fonctionne bien sur Netflix, la serie Arcane en tête.

Plongée dans l'opération Condor en Argentine, au son de la bossa nova, They shot the piano player enquête sur le sort tragique de Tenório Jr. Je lui trouve un rythme trop lent (et une animation trop saccadée) pour être en adéquation avec le suspense mis en place, mais le propos est édifiant.

La zone d'intérêt de Jonathan Glazer est un film scindé en deux. Celui qu'on voit, avec cette famille qui s'est construit un petit nid douillet juste aux portes de l'horreur. Et celui qu'on entend, celui qui nous hante.