C'est la rentrée du podcast ! @captainjim87.bsky.social @antigoneisqueen.bsky.social et @nissikidem.bsky.social parlent de Sirat et des films de déclin du monde ! Bonne écoute !

Je n'ai jamais vu autant d'objets que dans Dillinger est mort de Marco Ferreri. Durant 1h30, un bourgeois utilise tout ce qu'il peut, ses ustensiles, ses objets inutiles, ceux pour les travaux jusqu'à ce qu'un révolver se fonde dans ce quotidien de sur-consommation. Comment alors s'en servir ?

Jour 5 inktober. Deer / Cerf

Jour 4 inktober , "murky"

Et le jour trois du inktober sur le thème "crown" hehe

Et jour 2 du inktober sur le thème "weave" donc tisser, tissage...

Je vous partage au fur et à mesure ce soir mes dessins du inktober et désormais je les posterai au fur et à mesure. 1. Mustache / Moustache

Btw je fais le inktober cette année donc j'ai un dessin par jour mais je sais pas si ça vous intéresse ici donc je sais pas si je les partage, hésitez pas à me dire mdr

Voici un blog qui centralise les cagnottes des comptes vérifiés par @mommunism.bsky.social @raphaellakay.bsky.social et @tankietfield.bsky.social #SolidaritéGaza cagnottespourgaza.tumblr.com

Pour moi le propos d'Un simple accident de Jafar Panahi est limpide. Par cette histoire de vengeance, de bourreau, de victimes il aboutit à un constat : il est très difficile d'être comme eux. Par eux entendre la police, les fascistes, les exécuteurs. Ainsi cette comédie dramatique est très humaine.

Put Your Soul on Your Hand de Sepideh Farsi assume immédiatement sa démarche : comme il serait non seulement indécent mais surtout impossible de prétendre nous mettre à la place de Fatma Hassona, il nous met à la place de sa réalisatrice. Ainsi, c'est un film sur une amitié, où on fait connaissance.

Dans Antonio das Mortes, Glauber Rocha reprend tous les codes du western pour les détourner par le mysticisme, pour le décorer des traditions brésiliennes, pour le placer à la fois dans la modernité et le passé. Tout est symbolique dans ce film qui retrace l'histoire brésilienne avec Antonio.

Entre le conte fantastique, le thriller sexuel, le récit d'apprentissage lesbien, la métaphore sur la dépression, La Tour de glace de Lucile Hadžihalilović est désemparant mais assez fascinant. Visuellement, avec ses bleus, ses maquettes, ses costumes, il est somptueux et nous plonge dans un songe.

alien earth teaches us something important: no one in the United States knows how to write an eight-episode season

Ma conclusion sur Alien Earth c'est que ça a les qualités de ses défauts : c'est d'une débilité sans nom mais du coup c'est très rigolo merci pour les travaux

Mais je comprends pas comment ce peuple et à la fois aussi fasciste et aussi basé j'ai besoin d'aide géopolitique

La plus franche réussite d'Une bataille après l'autre de Paul Thomas Anderson est dans son aspect de divertissement. La mise en scène dynamique, audacieuse accompagne les personnages souvent très drôles ou vraiment cools ou les deux. La tension est maîtrisée et le décor incroyablement utilisé.

Difficile de ne pas penser à En attendant Godot devant Paraguayan Hammock de Paz Encina et son couple qui attend leur fils dans un monde qui parait vide. C'est le spectre de la guerre qui inocule cette attente : on attend le fils, la pluie, la paix, bref tout ce qui s'apparente à la vie.

L'un de mes films d'animation favoris si vous avez l'occasion de le découvrir allez y c'est très fort et déchirant

Les Belles années de Miss Brodie de Ronald Neame s'inscrit dans cette grande tradition du film d'internat en Grande Bretagne dont l'unique but est de montrer que le fascisme nait dans ces établissements. Tous les adultes du films sont incompétents et dangereux de diverses façons.

« #Brest reste et restera antifasciste » Via @ouest-france.fr www.ouest-france.fr/bretagne/bre...

Difficile d'avoir un avis clair sur Oui ! de Nadav Lapid. Sa forme satirique me perd un peu car, en poussant tous les curseurs de décadence, il flirte parfois avec l'obscène dans sa manière d'évoquer Gaza. Sa dénonciation d'Israël est limpide et sa façon de lier fascisme et capitalisme importante.

En ces temps de lutte je ne peux que conseiller Harlan County U.S.A de Barbara Kopple découvert hier, sur les 13 mois de grève de mineurs dans le Kentucky. La réalisatrice suit les grévistes sur leur piquet durant toute la période et montre aussi leurs femmes qui elles-mêmes ont bloqué et manifesté.

Si vous aviez envie d’aller a la Fnac aujourd’hui je vous conseille celle de Saint-Lazare très sympa puis pourquoi pas vers 18h en sortant du taf bref faites ce que vous voulez de ce conseil amical

Quelle douceur, quel humour, quelle tristesse aussi traversent Left-Handed Girl de Shih-Ching Tsou. Il suit trois femmes à Taipei qui luttent contre la précarité et surtout contre la honte. Car c'est ce sentiment qui parcoure toute l'intrigue et qui crée des mensonges, des tabous et de l'isolement.

Une photo du Carrefour de Saint-Denis bloqué ! Sur la banderole du bas : "solidarité de Saint-Denis avec la lutte du peuple palestinien" #FreePalestine

#SUDS Cycle Nécropolitiques - Volet 3 Mardi 16 septembre Rdv sur la chaîne www.twitch.tv/m_a_p____ A partir de 21h Avec @decolopsy.bsky.social et @yangfiremonkey.bsky.social à l'animation @pmaisetti.bsky.social à la technique

Complètement oublié et méconnu, De nouveau l'Espagne de Jaime Camino parle d'un médecin américain volontaire durant la guerre civile qui revient des années plus tard à Barcelone. C'est donc une intrigue sur le traumatisme qui se tisse avec un montage faisant intervenir des images d'archives.

Le replay de l’émission d’hier : la 3e partie de notre cycle sur lés nécropolitiques avec le texte d’Achille Mbembé, le travail d’Eyal Weizman et le documentaire « Route 181, Fragments d’un voyage en Palestine-Israël » (2003) de Eyal Sivan, Michel Khleif. m.twitch.tv/videos/25680...

J'ai une nouvelle PP tout le monde va bientôt penser que je suis un homme toxique, entre ça et la cinéphilie et mes goûts musicaux

Si vous voulez revoir Robert Redford, je ne peux que penser à La poursuite impitoyable d'Arthur Penn - qui regorge d’énormément de stars. C'est un incroyable film chorale hyper énervé, prenant, magnifique, bref c'est Arthur Penn donc c'est génial.

Don't let the Angel fall de George Kaczender est un film un peu oublié et pourtant c'est un vrai tour de force. Sombre, déroutant mais aussi minimaliste par ses décors ou ses personnages, c'est une plongée dans l'occident à la fin des années 60. Les personnages sont névrosés, perdus, déçus de tout.

Festival la Palestine au cinéma du 12/09 au 26/09 à Montpellier et Nice Et le 25/09 à Utopia Montpellier, rencontre avec Abdallah Al-Khatib pour la projo de « Little Palestine, journal d’un siège » linktr.ee/pal_cinema?f... Poke @clublumiere.fr @antigoneisqueen.bsky.social

Le team j'ai une escale de durée indéterminée à Lyon pour la journée donc comme d'hab je veux bien les reco vegan et aussi même qu'est-ce qu'il y a voir chez vous

Vous vous rappelez de La panthère des neiges ? Et bien Vincent Munier revient en décembre avec Le Chant des Forêts. Et c'est un film tout aussi planant, contemplatif, magnifique, poétique. Chaque plan est patient comme celui qui les capture, et on attend les animaux, on regarde la buée de la forêt.

Space Cadet de Kid Koala est un film d'animation muet très mignon qui réussit d'ailleurs beaucoup de choses que celui a qui on va toustes le comparer (Mon ami robot) avait raté. Ici tout est simple : les designs, le scénario. Le film est court et ne s’embarrasse pas de répétition.

Que j'aurai aimé avoir découvert La vie de Château de Clémence Madeleine-Perdrillat et Nathaniel H'limi enfant. Le film (comme la série et le court qui le précèdent) parle à la fois du pire cauchemar et du rêve des enfants : perdre ses parents et vivre dans un château.

Olivia de Irene Iborra Rizo veut parler de sujets dits graves, la dépression, l'expulsion, la pauvreté tout en maintenant un point de vue de jeune adolescente. Il réussit ici flirtant parfois joliment avec le teen movie et en gardant une métaphore autour du cinéma qui adoucie les événements.

Avant de parler de La ferme des animaux de Joy Batchelor et John Halas il faut rappeler que le film a été produit par la droite et la CIA ricaine pour faire une œuvre de propagande anti-communiste. Pourtant, le film, selon moi, permet juste de se rendre compte comme c'est le capitalisme le soucis.

Il pleut dans mon village de Aleksandar Petrović emprunte les Chœurs de la tragédie pour un film qui veut montrer la bataille du bien contre le mal au sein d'un village. Les nobles sont remplacés par des villageois ou des politiques mais la violence et la notion presque de destin jalonnent le film.

🔴 NOUVELLE VIDÉO Le Festival de Locarno est l'un des plus vieux festivals au monde qui, selon son récit, célèbre le cinéma d'auteur depuis ses débuts. Mais une autre histoire du festival révèle tout autre chose et fait craqueler le vernis de la neutralité helvétique... 🇨🇭 ➡️ Youtu.be/M_9EgG0ulrU

J'ai trouvé ce mème par terre

Derrière l'espèce de film rempli de personnages archétypaux et pas très drôle, il y a sûrement quelques éléments intéressants dans Caught Stealing de Darren Aronofsky. Il veut parler d'une ville en mutation où les vestiges des gangsters sont pitoyables, où les flics restent ripoux.

Dans le tgv qui va à Lyon et le mec à côté de moi qui regarde que des reels Bardella, Lyon qui ne contredit pas les allégations qui la suivent hein mdr

Direction saint Etienne pour le taff et comme d'hab si des gens ont des plans bouffe vegan là bas n'hésitez tout simplement pas à m'en faire part

Mais du coup petite parenthèse sur le jeu de Rasheed Abueideh, Liyla and the Shadows of War. Il est disponible gratuitement et très court. C'est un jeu que je trouve très fort. Par le game play il réfléchit de façon très politique à ce qu'est un jeu de guerre et à ce qu'est la guerre.

Dans Still Playing, Mohamed Mesbah fait le portrait de Rasheed Abueideh un créateur palestinien de jeux vidéos qui se sert de ce médium pour parler de son pays, et de son ressenti de la guerre. Assez doux, le documentaire le suit simplement dans son quotidien en 2024, donc discrètement hanté.

Ciudad sin sueño de Guillermo Galoe s'intéresse à la banlieue de Madrid pour montrer une Espagne peu vue, pour ma part, au cinéma. Il alterne plusieurs types de prises de vue, parlant de la ville comme un enfant y vit et comme un enfant voudrait la filmer. Elle prend ainsi des allures fantastiques.

Un film que je recommande plus que tout, je suis obsessionnelle de Lizzie Borden et ça c'est merveilleux, bref regardez le

noah hawley il est tellement parti dans un délire prometheus covenant avec alien earth que scott il doit être trop content mdr