loading . . . FOCUS PLATEFORME : PASREL Tracers (SHFJ) : 90/80/50 : le tiercĂ© gagnant de la radioactivitĂ© en 2025 ! 2025, annĂ©e hautement radioactive ! Trois anniversaires se fĂȘtent dans le calendrier scientifique : les 90 ans du prix Nobel des Joliot-Curie pour la dĂ©couverte de la radioactivitĂ© artificielle, les 80 ans du CEA, et les 50 ans du premier cyclotron biomĂ©dical installĂ© au Service Hospitalier FrĂ©dĂ©ric Joliot (SHFJ, Institut des Sciences du Vivant FrĂ©dĂ©ric Joliot, Orsay).
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NĂ© en 1958 au cĆur de lâhĂŽpital dâOrsay, le SHFJ incarne depuis ses dĂ©buts une volontĂ© affirmĂ©e de rapprocher la recherche sur les radioisotopes des patients et de la clinique. Ă lâorigine, les isotopes provenaient des rĂ©acteurs de Saclay. Mais en 1975, tout change : le SHFJ sâĂ©quipe de son propre cyclotron biomĂ©dical, construit par CGR MeV (filiale de Thomson), une premiĂšre en France. LâannĂ©e suivante, lâinauguration est Ă la hauteur de lâĂ©vĂ©nement, sous le regard du ministre de lâIndustrie Michel dâOrnano et de la ministre de la SantĂ© Simone Veil. DĂšs lors, le SHFJ entre dans une nouvelle Ăšre : production autonome dâisotopes, maĂźtrise de la radiochimie, et innovation en imagerie TEP. En 1998, coup dâĂ©clat : avec CisBio International, le SHFJ dĂ©pose la premiĂšre autorisation de mise sur le marchĂ© dâun mĂ©dicament radiopharmaceutique pour la TEP â le 18F-FDG, dĂ©sormais incontournable dans le diagnostic du cancer. Le tournant du siĂšcle marque un nouveau cycle : le premier cyclotron prend une retraite mĂ©ritĂ©e (il sera complĂštement dĂ©mantelĂ© en 2009), remplacĂ© par une machine IBA (rĂ©ceptionnĂ©e fin 2001, pour une mise en service courant 2003), semblable Ă celles Ă©quipant aujourdâhui les sites industriels de production de radiopharmaceutiques. En 2017, un troisiĂšme cyclotron rejoint lâaventure, en partenariat avec PMB, pour crĂ©er une chaĂźne de fabrication entiĂšrement automatisĂ©e, de la production de lâisotope au conditionnement final du produit.
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En un demi-siĂšcle, le SHFJ a bĂąti une expertise unique dans la chimie du fluor-18 et du carbone-11, deux isotopes Ă©metteurs beta+ Ă vie brĂšve (109,8 min, et 20,38 min, respectivement), dâimportance primordiale pour lâimagerie par Tomographie par Emission de Positions (TEP). Au travers de ses plateformes (BIOMAPS â CEA, CNRS, Inserm, UniversitĂ© Paris-Saclay) et ses partenaires, PASREL-Imagerie offre aujourdâhui Ă la communautĂ© scientifique saclaysienne et au-delĂ un accĂšs unique Ă des outils prĂ©clinique et clinique de pointe.
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Mais lâhistoire ne sâarrĂȘte pas lĂ . Aujourdâhui, lâimagerie devient « thĂ©ranostique », le diagnostic accompagne la thĂ©rapie grĂące Ă de nouveaux radioisotopes Ă visĂ©e thĂ©rapeutique, comme le lutĂ©cium-177 (Ă©metteur beta-) ou lâactinium-225 (Ă©metteur alpha). Le SHFJ, fidĂšle Ă son ADN dâinnovation, explore ces voies prometteuses tout en consolidant son expertise autour du fluor-18 et du carbone-11, compagnons dâimagerie diagnostique idĂ©aux de ces radiothĂ©rapies vectorisĂ©es Ă©mergentes. Prochaine Ă©tape, un nouveau cyclotron (?) pour BIOMAPS / PASREL Tracers (SHFJ), le dĂ©mĂ©nagement du SHFJ vers lâinfrastructure PASREL, Ă proximitĂ© de lâhĂŽpital Paris Saclay, Ă lâhorizon 2029.
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La plateforme a dĂ©jĂ publiĂ© plusieurs FOCUS PLATEFORME ces derniĂšres annĂ©es. Les relire ? FOCUS PLATEFORME : La radiochimie au SHFJ : un Ă©ventail de radiotraceurs originaux pour l'imagerie TEP clinique et prĂ©clinique FOCUS PLATEFORME : Le liĂšvre et la tortue ou la fable chimique des deux isotopes du carbone aux demi-vies diamĂ©tralement opposĂ©es courant ensemble vers de nouvelles molĂ©cules marquĂ©es FOCUS PLATEFORME : OĂč est Charlie ? Les microbes dĂ©busquĂ©s grĂące Ă des radiotraceurs originaux et par l'imagerie par tomographie par Ă©missions de positons (TEP) Â
-> Contact: Bertrand Kuhnast ([email protected])
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Plug In Labs Université Paris-Saclay : cliquer ICI
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BIOMAPS / PASREL Tracers (SHFJ). La plateforme PASREL tracers fabrique Ă façon des radiotraceurs et radiopharmaceutiques expĂ©rimentaux marquĂ©s avec des isotopes Ă©metteurs de positons (C-11, F-18, Cu-64, Zr-89) pour une utilisation en imagerie TEP prĂ©clinique ou clinique, ainsi quâavec du Lu-177, Ă©metteur bĂ©ta- pour la thĂ©rapie en prĂ©clinique et bientĂŽt avec des Ă©metteurs alpha. Ces mĂ©dicaments diagnostiques (petites molĂ©cules et biomolĂ©cules) aux indications variĂ©es (oncologie, neurologie, infectiologie, etc.) peuvent ĂȘtre utilisĂ©s au sein de nos plateformes dâimagerie ou distribuĂ©s dans votre Ă©tablissement (hors C-11).
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A propos de lâInstitut des sciences du vivant FrĂ©dĂ©ric Joliot : LâInstitut des sciences du vivant FrĂ©dĂ©ric Joliot (CEA-Joliot) Ă©tudie les mĂ©canismes du vivant pour, Ă la fois, produire des connaissances et rĂ©pondre Ă des enjeux sociĂ©taux au cĆur de la stratĂ©gie du CEA : la santĂ© et la mĂ©decine du futur, le numĂ©rique et la transition Ă©nergĂ©tique. Les travaux, fondamentaux ou appliquĂ©s, reposent sur des dĂ©veloppements mĂ©thodologiques et technologiques. Les collaborateurs du CEA-Joliot sont pour moitiĂ© impliquĂ©s dans des unitĂ©s mixtes de recherche (UMR), en partenariat avec le CNRS, l'INRAE, lâINRIA, l'Inserm, lâUniversitĂ© Paris-Saclay et lâUniversitĂ© de Paris. Le CEA-Joliot est implantĂ© principalement sur le centre CEA-Paris-Saclay. Des Ă©quipes travaillent Ă©galement Ă Orsay, Marcoule, Caen, Nice et Bordeaux. https://sco.lt/777pvU