2025/194 - c’est un bon roman qui fait peur, avec de la torture mentale, des rats, des cadavres, des soupçons et la dégringolade sociale. Si vous avez peur de l’eau, abstenez-vous. Manipulés. #noyade #jpsmith

Petit interlude pour que chacun et chacune de nous ait une tendre pensée pour ceux qui ont écrit sur le 13 novembre 2015. Ce n’est qu’une petite sélection de ce que j’ai lu aucun des dernières années.

Je viens de découvrir l’existence de « velelles » bleues. Y en a plein la plage ici. On est remonté dare-dare de peur que ça soit irritant pour Rookie

2025/192 - encore un livre parmi les 25 livres du XXIème siècle qu’il faut avoir lus selon Telerama (je n’en suis pas encore venu à bout de cette liste). Il est ici question de maternité, d’identité, de genre, de sexe et d’amour.

2025/192 - le pouvoir de l’écriture est de créer des vies et des parcours d’existence qui sont tellement forts qu’ils en deviennent vrais.

2025/191 - j’ai trouvé ce livre (et sa suite) dans la bibliothèque de mon père, avec lequel je partageais le goût des polars dépaysants. Vous me l’aviez recommandé. Il l’avait fait aussi. C’est le premier livre de sa bibliothèque que je lis depuis sa mort. Je suis contente que ce soit celui-là.

2025/190 - c’est l’histoire d’un arabe libanais qu’on prends pour un juif, d’un français qu’on prend par un arabe, d’un libanais qu’on prend pour un israélien. Tout ça à cause d’un nez. Un nez sémite. C’est l’histoire de la haine et de l’ignorance, de l’effacement du passé.

Pet Shop Boys today release the Carroll Thompson song “Let the Music Play”, which is now available to stream at the link below, along with a new visualiser available to watch on YouTube. lnk.to/psb-ltmp

2025/189 - deux morts, un noir, un blanc… et le début d’une longue liste de défunts. Qui venge qui ? Qui est responsable de quoi ? Paie-t-on pour nos parents ? Nos grands-parents ? Peut-on redonner vie à ceux qui sont morts dans le silence et la peur, sans sépulture digne et sans reconnaissance ?

2025/188 - lire un Astérix récent, c’est un peu comme regarder un épisode de Scoubidou : c’est toujours la même histoire. J’ai souri à quelques gags. C’est tellement court que je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer.

2025/187 - ce recueil de notes de voyage dans l’Ouest américain de 1832 est à la fois fascinant et amusant à lire. On découvre le multiculturalisme mais aussi la hiérarchie qui s’établit entre blancs, indiens et noirs. Noirs donc esclaves.

2025/186 - l’auteure nous fait la surprise (ah ah) de revenir vers nous avec un essai qui décortique la notion de surprise. Pendant la lecture de ce livre, j’avais dans la tête une chanson des Pet Shop Boys (it always comes as a surprise).

2025/185 - c’est le long monologue d’une femme, d’une actrice, d’une épouse, d’une mère… ou pas. Elle est très américaine. On pense à Gena Rowlands chez Cassavetes, à Mia Farrow chez Woody Allen. Aux pièces de Harold Pinter.

Microcritique. Idéal pour un binge-watching de samedi soir (6 épisodes d’environ 50mn). Il se passe plein de choses, la trame est réelle et même si l’intrigue principale (et fictive) est un peu tirée par les cheveux, on passe un bon moment dans les arcanes de cette négociation internationale.

2025/184 - c’est le magnifique destin de deux jumeaux que la musique habite dans l’Europe de la Renaissance. Le dessin tout de noirs et gris, est illuminé par des fils de musique qui éclairent et élèvent. Il est ici question de divin et de profane, de dévotion et d’abnégation.

2025/183 - Quentin Zuttion raconte l’anxiété dans un magnifique récit graphique bleu nuit d’où la lumière n’émerge qu’au travers de persiennes entrouvertes sur le monde de l’enfance.

2025/182 - c’est une expédition dans le monde du futur, quand tout aura été détruit et reconstruit différemment, quand on aura compris que nous autres humains sommes des animaux comme les autres, destinés à vivre en harmonie avec le reste du vivant.

2025/181 - livre sympathique mais qui ne m’a pas emportée. Pourtant le voyage d’Est en Ouest à travers l’Afrique avait tout pour me plaire. Je me suis perdue en route. Ni l’histoire antique ni l’histoire coloniale ne m’ont captivée. Maudits. #daviddiop #oùsadosseleciel #ousadosseleciel

Microcritique. Hyper efficace. Oppressant. Très bien fait et bien interprété. La construction est à la fois éclairante et stressante. Flippant. #ahouseofdynamite #kathrynbigelow #netflix

2025/180 - c’est sans doute le livre le plus lourd (au poid) lu cette année. Presque une semaine que je le balade partout et que je l’ouvre dès que j’ai une minute. Mon nerf sciatique ne me remercie pas. Mon cerveau en revanche est ravi.

Microcritique. Du grand spectacle, musique omniprésente avec orchestre symphonique, mise en scène à la fois grandiloquente et intimiste… et des comédiens absolument phénoménaux. Ils méritent tous des prix d’interprétation tant ils sont époustouflants.

Microcritique. Un très beau spectacle, émouvant et drôle, formidablement écrit, magnifiquement interprété. J’ai ri, j’ai pleuré. La mise en scène est inventive et la musique de @ruppertpupkinofficial est envoûtante. Un énorme coup de cœur. Reconstruit.

2025/179 - suivre Alice Law et Peter Murdoch en enfer est à la fois éprouvant (j’ai beaucoup sursauté) et réjouissant (je me suis bien amusée). Ce roman fantastique qui revisite les mathématiques, la philosophie, les religions, les mythes et la littérature nous promène dans les cercles de l’enfer.

🔵 Un grand nombre de médias américains et internationaux, dont le New York Times, Fox News, AP et l'AFP, ont refusé de signer un document du Pentagone établissant des mesures restrictives pour la presse, au risque d'y perdre leur accréditation. Le communiqué de l'AFP ⬇️

Robotisation dans une cité industrielle en Chine.😳

Head of a Dog, 1876 #manet #edouardmanet

2025/178 - il faut se souvenir, se souvenir vraiment, pas réinventer un monde idyllique comme le dit si bien Delerm dans la chanson Du Sépia plein les Doigts, que je vous laisse chercher sur votre plateforme de streaming préférée.

2025/177 - Gérald Bronner m’avait un peu perdue avec son livre sur son enfance. Je suis contente de le retrouver avec un essai très documenté, bourré de références scientifiques et cohérent de bout en bout.

2025/176 - c’est une BD drôle et instructive sur l’Europe institutionnelle aujourd’hui. Écrite en 2022 et 2023, sous la précédente mandature de @ursulavonderleyen, ce récit graphique se promène dans les arcanes de l’Union Européenne.

2025/175 - Hans, Klara et Adam arpentent Vienne à la veille du déclenchement de la Première Guerre Mondiale. Chacun est un stéréotype. Ils vont d’un endroit à l’autre, entre aristocratie et milieux interlopes, universités et bains douches. Ça cause, ça cause.

2025/174 - dans les années 2100, après que le monde aura basculé, il y aura encore des chercheurs en histoire et des professeurs de lettres pour étudier et enseigner la poésie des années 1990-2030.

Près de 10 mois que je n’étais pas allée au cinéma. Ça faisait un bail… Microcritique donc : un film d’action ultra-rythmé à la mise en scène très efficace. Révolutionnaire.

2025/173 - j’ai été jusqu’au bout parce que vous aviez tous et toutes aimé. Ben, pas moi. Ce qu’elle est agaçante cette femme mariée à un homosexuel. Y a rien qui va. C’est peut-être autobiographique, j’en sais rien. Je ne vais donc pas trop l’accabler.

2025/172 - je connaissais Sephora Pondi pour l’avoir vue plusieurs fois sur scène. Jamais je n’aurais imaginé qu’elle puisse avoir une plume aussi aboutie. Ce court roman, qui use du langage comme d’un scalpel pour déchirer l’inconscient, est d’une force animale.

2025/171 - le féminicide est partout dans la culture populaire, qu’il soit représenté de façon descriptive ou symbolique. Et non seulement il est partout mais il y est aussi depuis toujours. Il nous fascine, nous divertit et nous rassure.

2025/170 - dans ce troisième et dernier tome de cette trilogie libanaise, Frédéric Paulin dresse un portrait sombre et désabusé de la France et du Liban de la seconde moitié des années 1980. Les personnages qu’on a rencontrés jeunes au premier tome sont désormais parents, cyniques et sans illusion.

2025/169 - Philippe Sands est l’homme qui sait flatter de deux mes péchés mignons : la trituration des textes juridiques abscons et les méandres de l’histoire contemporaine. Il est ici question de compétence universelle, d’immunité, de prescription et de non-rétroactivité des traités internationaux.

Vu ce soir ce beau spectacle qui regroupe quelques pièces courtes de Jon Fosse, récemment nobelisé, et quelques poèmes. La mise en scène et l’interprétation étaient impeccables. J’ai découvert Morgane Real que je ne connaissais pas et qui m’a épatée.

2025/168 - au milieu de toutes les autofictions de cette rentrée littéraire, il y a cette pépite narrative, magnifique roman, à l’intrigue peaufinée de détails indispensables, tendre et drôle, émouvant et nostalgique, où chaque personnage - a de l’ampleur et de la profondeur.

2025/167 - les crimes passionnels n’existent pas. On ne tue pas par amour. On tue pour conserver le pouvoir, l’emprise, parce qu’on n’a pas réussi à faire d’une femme un objet, parce que l’assassinat permet d’annihiler le libre arbitre de la femme possédée.

2025/166 - il lui en faut du talent à Javier Cervas pour avoir emporté la femme sans Dieu que je suis dans son réjouissant périple papal en Mongolie.

2025/165 - Nuremberg, 1945-1946, hors champ. L’auteur braque son objectif sur ceux qui ont raconté, photographié et traduit le premier procès pour crimes contre l’humanité.

2025/164 - tout a été dit, tout a été écrit, les chiffres sont clairs, les témoins ont parlé. Chacun sait. Tout le monde y a accès. Ce livre, au propos équilibré, qui ne dédouane ni le Hamas ni le gouvernement israélien, dresse à un tableau clinique de la situation à Gaza au début de l’année 2025.

Ma prochaine lecture commence bien

2025/163 - mes enfants - devenus adultes - m’ont reproché deux choses (non liées): - d’avoir écrit sur eux dans un blog qui eut un petit succès d’estime ; - de leur avoir transmis mes angoisses existentielles.

Fin de la légende.

2025/162 - c’est sans doute le livre le plus abouti de cette rentrée littéraire (so far). On plonge dans ce roman d’une histoire familiale, qui pourrait être celle de bien des femmes de la première moitié du XXéme siècle, en sautant directement dans le grand bain des souvenirs réinventés.

2025/161 - encore un livre sur un fils qui fait le deuil de sa mère. Il veut comprendre les ressorts sociétaux qui ont conduit un garçon de 18 ans sur une moto en roue arrière à percuter une femme de dans la cinquantaine qui circulait à vélo.

2025/160 - le lendemain de la mort de mon père, j’ai terminé le livre de Emmanuel Carrère et j’ai pioché au hasard dans l’étagère des livres non lus. Le hasard est malin : il m’a proposé le livre dont j’avais besoin cette semaine.