Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : malgré la pluie, des jeunes jouent ; des passantes rejoignent leur voiture sur le parking qui longe le terrain. La région de HD 93162 illumine le ciel avec une intensité qui rivalisé avec celle des projecteurs du stade ; je combine le tout (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : soudain l’automne fut ; les réverbères révèlent la pluie. Les ponts ne sont couverts que par le nom du passage strasbourgeois. Même le rayonnement à hautes énergies du nuage moléculaire [MML2017]7254 ne peut servir de parapluie aux passants (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : rester immobile pendant 1 seconde ; observer les chevaux, la skyline de Truchtersheim et le nuage moléculaire [MML2017] 6568 ; effacer la clôture comme ses soucis de la semaine ; arborer un nouveau chapeau (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : de retour pour un week-end, après un mois d’études. Pour l’accueillir à Brumath, un superbe ciel d’après-coucher-de-soleil bruité par un champ diffus X. En lisière de champ, une houblonnière. La récolte est proche; l’été prend fin (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : aire de jeu, Achenheim ; Myriam, photographe du PCA. L’étoile que pointe Myriam du regard, de 11eme magnitude dans le visible, est invisible à l’œil nu. Elle émet des rayons X absorbés par l’atmosphère mais perceptibles par le satellite XMM (© XMM / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : mon modèle du soir, un jeune homme dont la chevelure se marie avec le ciel encore doré du crépuscule, s’est laissé convaincre de poser pour peu qu’on ne le voie que de dos. Quelques nuages donnent du relief aux structures des images de XMM (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : choisir entre deux photos ; un auto-portrait facile, solution de replis dans le cas où je ne rencontrerai personne ; une autre volée : je n’ai pu demander à la promeneuse de chien enfin apparue le 1/80e sec de son temps qui m’aurait épargné ce dilemme (© XMM).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : longue attente près du banc de la place du Marché avant que mon promeneur de chien n’apparaisse enfin. Le ciel X est lui bien moins banal. Si la source ponctuelle est le quasar J1503-4152, j’ignore l’origine de la nébulosité circulaire © XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : les formes géométriques que regardent Carole dans le ciel de Truchtersheim correspondent aux divers pointés de XMM. Avec leurs champs de vue de 30 minutes d’arc de diamètre, ils dessinent des carrés arrondis © XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : l’étoile Wolf-Rayet LS 3982 darde ses rayons X vers le clocher de l’église de Truchtersheim. Le photographe et son modèle, statufiée cette nuit, regardent sans crainte, l’astre pourtant violent, car en fin de vie et qui deviendra supernova (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : devant l’école maternelle Le Petit Bois des Loups ; merci à mes deux modèles noctambules pour leur temps et sourire ; au-dessus d’eux le champ du pulsar PSR J0821-4300 (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : une terrasse au-dessus de l’Aar et au-dessous des ciels de Euclid et XMM fusionnés ; deux astronomes discutent traitement optimisé LSB après une copieuse fondue dans un restaurant Bernois (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : une station de tram dans la cité de Bern ; un couple qu’on imagine sans logis manipule méticuleusement des bouteilles sorties de sacs plastique ; une nébulosité autour de l’étoile HD 73218 teinte le ciel de la capitale fédérale (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : doctorants en discussion dans une rue de Bern (Suisse) sur l’injection de modèles de galaxies dans les images profondes Euclid et Arrakhis. L’image céleste de XMM apporte confusion et du bruit sur un champ VIS Euclid (© XMM-Newton + Euclid / ESA).

Lune se déclipsant

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : et soudain la lune éclipsée surgit de la brume, près de 2XMM J084900.8-454555. Carole et moi l’attendions depuis un terre-plein au-dessus du village de Zehnacker (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025: première édition de Bonjour-la-nuit. Concert sans bruit, foodtruck avec foule, conférence sans public, ciel sans pollution lumineuse mais avec lune, au pied du rocher du Dabo, sommet avec télescope et anneaux de Saturne, sous les cieux X de Newton (©XMM-Newton).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : Biergarten dans les jardins de la Villa Meteor. A la giraffe de 3 litres et la douceur de visages radieux répond dans le ciel de XMM la violence d’une variable cataclysmique, V*V1375 Cen : une étoile arrache la matière de son compagnon (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : elle a accepté, car j’avais promis de la photographier de dos ; son chien lui s’est retourné vers mon objectif, tournant le dos au ciel ou plutôt à son image, centrée sur l’amas ouvert Trumpler 14 et ses étoiles jeunes et X (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : à 10h du soir, dans un village du Kochersberg, on ne rencontre que des promeneurs de chien. L’animal a bien du mal à comprendre mon projet et est perturbé par le ciel X, comme cette émission étendue, reste d’une explosion d’étoiles (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : rue principale de Truchtersheim ; une promeneuse de chien qui accepte sans hésiter ni explications de faire figure humaine sous la voute céleste ponctuée de sources X, amas de galaxies, ou noyaux actifs alimentés par des trous noirs massifs (© XMM-Newton / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : septembre s’aventure à la street photographie… de nuit. Ce soir un promeneur de chien est surpris (et consentant) dans la venelle de l’église (de Truch). Il ne sait pas alors qu’il aura bientôt la tête dans les sources X du satellite Chandra (© Chandra / NASA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : août se termine sur un coucher de Lune et un lever de Voie Lactée au-dessus du château d’eau de Truchtersheim, tandis que peu à peu les nuages se referment sur le ciel étoilé (© Planck / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : de retour de la fête de la bière de Saverne, en lisière d’un champ de maïs dominant le village de Landersheim. La Voie Lactée se dresse en majesté. La discrète trainée d’émission infrarouge de Planck soutient sa robe de poussières (© Planck / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : minuit trente ; l’église de Griesheim-sous-Souffel jaillit d’entre les nuages à l’entrée du village, encadrée par la départementale 666 et la voute galactique (© Akari / JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : un trou étoilé dans le ciel couvert, ouvert par chance précisément sur la galaxie d’Andromède, vue dans l’infrarouge lointain. Malgré le champ de vue de mon objectif (35mm), on distingue son disque de poussières chauffées par des étoiles jeunes (© Akari /JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : les nuages du ciel alsacien et de la Voie Lactée se superposent à nouveau. Les uns sont composés de gouttelettes d’eau et de glace ; les autres d’hydrogène, d’éléments chimiques plus lourds et de molécules dont l’eau formée à la surface des grains (© Akari).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : les nuages sont de retour en Alsace, comme ceux de notre Voie Lactée cartographiés par Akari. Quelques rafales floutent les branches du pêcher du jardin ; elles ploient un peu plus sous le poids des fruits en abondance cet été (© Akari / JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : minuit : les lampadaires s’éteignent, la Voie Lactée apparaît, au-dessus de notre maison de Truchtersheim. Gaia ou pas Gaia, cette nuit ? En tout cas Siril, logiciel qui permet de combiner facilement les images individuelle des champs stellaires (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : ciel totalement dégagé cette nuit, au-dessus des premières maisons de Durningen. Gaia apporte juste une pointe de spatial mais du coup n’efface pas la myriade de satellites de Starlink, une dizaine de trainées sur l'image (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : le temple du Donon, haut (1008 m) lieu de l’astrophotographie vosgienne, même lorsque, comme cette nuit, la Voie Lactée joue à cache-cache avec un voile nuageux qui selon Météo-France aurait déjà dû s’estomper (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : voir la Voie Lactée depuis son jardin un soir d’été, après l’extinction des lampadaires : plaisir d’astronome, satisfaction du citoyen, joie du photographe, travail de l’infographiste qui masque la pollution lumineuse résiduelle avec le relevé Gaia (©Gaia /ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : ma quête de Voie Lactée me mène ce soir au village de Gimbrett. L’extinction nocturne permet de voir notre Galaxie(ravivée par Gaia) s’élever au côté du clocher de l’église (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : ne pouvant compter sur les étoiles ce soir pluvieux, je convoque les mathématiques : 14 mm avec un détecteur APC, soit 21 mm équivalent plein format, offrant un champ total d’environ 90° par 60°, ou 90° par 45° au vu de la zone de ciel libre (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : la piste cyclable entre Truchtersheim et Kleinfrankenheim offre une vue panoramique sur la capitale du Kochersberg dans la direction du Cygne, traversée par la Voie Lactée. Mon image ajoute le ciel de Gaia (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : depuis la rue qui mène au haras de Truchtersheim, la Voie Lactée parvient à imprimer la forme de ses bandes de poussières sur le détecteur de l’appareil photo. La morphologie Galactique est réhaussée en fusionnant la carte de densité d’étoiles de Gaia (© Gaia).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : la Voie Lactée se dévoile enfin à Albon, mais ténue et bruitée, elle ne supplante pas encore celle cartographiée par la mission astrométrique Gaia et les éclairages du premier plan – merci à nos très chers hôtes du soir ! (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : le temps de l’extinction des lampadaires semble révolu, en particulier à Caderousse. Les candélabres éclairent la digue d’enceinte du village comme le ciel, sauvé cette nuit encore par la mission infrarouge Akari (© Akari / JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : à l’écart du centre-ville d’Orange, là où subsistent encore les bordures arborées qui jadis protégeaient les champs du mistral, pour la première fois du mois, mon appareil entraperçoit la Voie Lactée arpentée par la mission Gaia 10 ans durant (© Gaia / ESA ).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : les chalets de la fameuse plage éponyme à Gruissan invitent au zoom et à revoir 37°2 le matin, où le film a été tourné il y a déjà 40 ans (© Gaia / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : encore une nuit sans étoiles mais qui exalte la beauté du village de Gruissan et sa tour Barberousse. Il faut l’imaginer ce soir traversé par la Voie Lactée et l’une de ses régions HII, NGC 7822, complexe de formation d'étoiles situé à 1 kpc (© Araki / JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : la Voie Lactée continue à se dérober, et la Lune n’est pas à blâmer à l’heure où je photographie le ponton de l’étang de Gruissan. Des nuages (de chaleur) bouchent le ciel ; Araki prend le relai pour dévoiler ce qu’il cache : notre Galaxie (© Araki / JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : au bout de la rue de Marseille, une échappée au-dessus du village de Gruissan vers Rho Ophiuchus. A juste 420 années-lumière, ce nuage moléculaire héberge l’une des régions de formation stellaire les plus proches de la Terre et des plus étudiées (© Planck/ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : lever de Lune à l’Est, et donc sur la mer dans ce coin de France. Les ombres chinoises de quelques contemplatifs s’immiscent fortuitement dans le reflet de l’astre. Ont-ils conscience de la présence de nuages Galactiques à l’arrière-plan ? (© Planck / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : l’étang de Gruissan, avec comme seul repère la clarté persistante du soleil couchant ; les nuages Galactiques de Planck, comme évocation des feux de l’Aude, à quelques dizaines de kilomètres, fixés mais toujours pas maîtrisés ce soir (© Planck / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : la plage de Piemanson, au bout du monde, au bout du Rhône. Tandis que les derniers baigneurs observent à l’Ouest les ultimes lueurs du jour, à l’Est se lève la Lune. Se frayant un chemin parmi les nuages de Akari, elle finit par plonger dans la mer (© Akari).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : une manade : des rizières, des taureaux, des chevaux, et une croix de Camargue pour marquer un ciel toujours dégagé (excepté les cirrus Galactiques de Herschel) mais de moins en moins étoilé (© Planck / ESA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : le ciel lumineux ne livre aucune étoile pour se repérer. Utilisant notre satellite comme balise, je navigue à l’estime pour construire mon image : les collines de sel de Salin de Giraud, la lune et son reflet, avec à l’arrière-plan le ciel de la mission Planck.

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : pointé guidé par les pins d’avant-plan plutôt que par le contenu du ciel de la nuit. Astrometry.net a reconnu au centre de l’image Corona Borealis (© Akari / JAXA).

Un jour, une nuit, un ciel en 2025 : nuit dégagée à Salin-de-Giraud. Après quelques tâtonnements, je repère la galaxie d’Andromède sur mon boitier. Avec astrometry.net, j’effectue l’astrométrie du cliché et superpose avec Aladin l’image infrarouge de la mission Akari. (© Akari / JAXA).