Mon calendrier païen de l'avent. 1er décembre. La Rosée Incandescente ​Les plumes de la coitte étaient encore tièdes des ardeurs d’une longue nuit d’étreinte. De la vaste cheminée, il ne restait qu'un cœur de braise rougeoyant, le poul lent de la passion passée. /1

La vieillesse, compagne tardive, vous enveloppe d’un voile si léger que les autres n’y voient plus que de l’air. Mais dans ce voile frémit une lumière que seuls perçoivent les cœurs silencieux. Les jours se font plus lents, pareils à des feuilles qui tombent sans bruit, révélant le ciel. /1

Elle, effleura le vieux piano. Le parfum des chèvrefeuilles, celui d'un été lointain, monta, âcre et vif. ​Lui, ses mots simples, sous la lune plate. Il dit: "le temps n'est qu'une brume que l'on traverse". ​Ou sont ces heures volées ? ​/1

Le comptoir, laque obsidienne irradiée d’orange, fuyait le chaos de lumière. Elle y posa sa main, camélia sur une lave solidifiée. Le verre de gin, cube glacé de clarté stérile, était l'unique vérité dans cet écrin cramoisi. /1

Sous la caresse des vents, la nuit dévoile ses désirs. Nous marchons soulevés, par un courant d'air vif aux délicates morsures. Le givre s’accroche aux herbes, frissonne sous nos pas, et chaque souffle se fait nuage, secret confié au ciel. /1

La mousseline froissée traînait sur le tapis ou dépérissaient les roses. Le miroir lui renvoyait une femme que la nuit et l'or avaient usée. La fatigue du bal était plus lourde que les regrets. /1

La Fissure et le Myrthe. ​Au détour du chemin de pierre, entre deux fourrés de Paliurus spina-christi aux épines sournoises et de myrthe à l'eau d'ange, l'air s'était brusquement asséché d'une odeur de thym écrasé et de résine chauffée à blanc. /1

Le Mouvement. C'était la clé. L'accélération brutale et insensée que le Cortex tentait d'analyser n'était pas un déplacement physique mais une fluctuation dans une IAG. Pour une fraction de seconde, l'Horloge Universelle comptait mille ans de l'histoire Galaxitique. /1

Etrange mélancolie, n'est-ce pas, qui s'insinue dans les jours comme l'humidité dans une vieille étoffe. On croit tenir les rênes, et puis, soudain, la vie s'échappe, pareille à du sable qui file entre les doigts. La confiance ? /1

Check out this video from this search, ksenia parkhatskaya share.google/aVK4bm8UJ2MC... Un de ces êtres de chair qui, sous l’épiderme, retient et distribue les forces brutes du monde, sans que l'on ait à s'encombrer du jargon de la physique. ​/1

Si seulement... cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée. Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes. /1

Fugitive adorée. ​Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais. Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide. /1

Dieu dit : « Je veux savoir d’où je viens. » Il était midi, et le soleil faisait luire la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin. ​Dieu se souvint du feu. Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi. /1

Novembre, lourd, mois de la boue grasse ou tout s’entasse et se délie. ​Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache. Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère. /1

youtube.com/watch?v=Hi6T... La dame était là, lourde et légère à la fois dans le fauteuil qui la retenait, visage fermé où les souvenirs ne laissaient plus qu'une écume fugace, que des rubans de soie abandonnés au soleil. /1

Je marchais, l'aube humide et confuse se soulevait titubante, laissant derrière elle une fraîcheur poisseuse accrochée aux buissons épineux. La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace. /1 #ombres

Ah, cette eau ! miroir d'une fidélité cruelle, nappe d'un gris de perle mouillée, si calme qu'elle estompe le ciel, lui-même d'une brume laiteuse. Attirante, elle vous berce du silence épais de ses profondeurs. /1 #ombres

My Favorite Things Un air de rien, d’abord, Presque rien, une comptine, un souvenir de jupe qui tourne et de sucre sur la langue. Coltrane souffle. tout change. /1

La lumière ne ment pas, elle s'y pose, insiste, Entre le vert fané et la pourpre qui persiste. #ombres

​Inaudible et lente déflagration dans l'être, dans le coton des jours, dans l'indéchiffrable addition des silences. ​Ils ont tant retenu de mots pour ne pas déranger la fête légère des autres. ​une mort au ralenti, une lente exfiltration de la vie par les bords. ​

Est-ce un songe, ô mon âme, funambule des nuits noires ? Le jour, ce luth impur, distord l'éternité ; la nuit un piano blanc, gorgé de vains espoirs, #ombres /1

Arcimboldo compose un visage d’effroi Aux fruits d’ombre et de lune que seule la peur mécroit Du peintre florentin, la figure est maudite, Qu’un pâle astre d'argent en ses tourments visite. #ombres

Front contre front, ultime tentative pour ouvrir un passage, une passerelle entre nos solitudes pétrifiées. Si ton cœur pétrifié est la réplique du mien. Alors, il ne s'agit plus de franchir, mais d'abolir.

​Cette année-là, les cosmos fleurirent jusqu'en novembre, sans pudeur, comme si l'été s'était endormi d'un sommeil léger, oubliant de serrer le poing sur le froid. ​Ils étaient là, sur la terre ingrate du talus, ces longs Cosmos bipinnatus, frêles sur leur tige fibreuse, 1/ ​

Como mariposa inquieta, vuelo y me hago un sombrero, de nube, de azul jilguero, y de risa coqueta. Si el viento juega, me reta, le guiño un ojo y campeo, entre luceros paseo. Cielo y mar son mi alegría, lanzo besos cada día, ¡y hasta el sol me dice “te veo”! Cris_ms ✍️

effacer mes traces dans ce cœur ou je survis ce silence qui se répète, indéchiffrable. #ombres

couverture nuageuse une éclaircie, son petit pied disparaît, sous la couverture. #ombres

Tu dors, et j'attends, entre les tics et les tacs. #ombres

finalement, je ne me suis pas perdu, il n'y avait qu'un chemin. #ombres

que j'aime ton silence, la tête penchée vers le bas, je t'attends tranquille. #ombres

aux parisiennes et parisiens, la belle exposition de Sergio. La chance...

l'étoile papillon se dévoile. Le disque protoplanétaire d'IRAS 04302, une bande de gaz et de poussière mesurant 65 milliards de kilomètres de diamètre, se présente par la tranche. img.generation-nt.com/iras-04302-2...

toutes ces routes, sur ton visage, nos chemins, nos larmes, nos rires, libres. #ombres

dans un souffle d'écume, un tourbillon de couleur, ouvre une fusion.

le jour de la sortie. sous mes pas, roulent, en fragrances, les eaux d'automne, les glanures d'été, et pour toi mon affamée, couverte de jasmins, la lumière de nos rires. #ombres

petit matin, les oiseaux chantent, se répondent, réveil dans les plumes. #ombres

ébouriffées, les feuilles d'été assoiffées, étreignent le ciel.

ombres matinales, je regarde passer le temps, le vent et la pluie.

🎶 CONCERT AUDIOVISUEL Dans le cadre de l’exposition "Haïkus d’argent", le musée Guimet accueille un concert audiovisuel hypnotique et contemplatif, "Crépuscule" de Tujiko Noriko & Joji Koyama. 📅 Vendredi 19/09 – 20h ➕ d'infos : www.guimet.fr/fr/activites...

Mais il faut bien repartir, La route avec un soupir Pour désormais seulet guide, Et retrouver son chez-soi, La vie en vieux Euripide, L’illusion absente en soi. #sonnet (2/2) #poetry #poésie #Ombres

Retour de l’Olympe Debout sur un mont pelé, Qui, tombé en désuétude, Entoure d’incertitude Les ruines à contempler. Aux dieux, en vain, est mendiée L’odieuse sollicitude : C’est la noire solitude D’un Olympe dépeuplé. #sonnet (1/2) #poetry #poésie #photography #photographie #Ombres

Nature lumineuse, où métaphysique quantique, l'atome caché dans ma poche, frétille, me chatouille. #ombres

Dans ce monde là où les criminels sont au pouvoir, d'autres criminels gardent les prisons et broient d'honnêtes gens.

viennent. de nouvelles, m'abandonnent, mes illusions marche après marche

Nocturne pour harpe, violon et cordes (1896) shoenberg Emporté par un flot dense d'harmonies, je dérivais presque mélancolique et je m'abandonnais alors, au crépuscule doré du fleuve, aux sables doux et légers. Onirique et serein. #ombres youtube.com/watch?v=90Hi...

À Tenotchtilan, chrysalides et rêves pourpres, flottaient librement. 📷 De passage à Aix en pce, prêtre pré-totonac.

J'arpente ton cœur, le vide est plein de nos envies, de tourbillons de plaisirs, tu ris, je souris, me vois-tu encore? mais te voilà hirondelle, du haut de ce tertre ou nos amours fleurirent, tu construis ton nid et parfois un jasmin s'échappe de ton bec, ...

Avant leur envol, les mots, emportent une saveur, posée sur la langue. #ombres

Aux fronces sombres, dans le ventre de la nuit, le ciel en gésine. #ombres

Visiteur du noir, venu du bout du monde. en tapis de braises. #ombres