La Mairie de Paris se rend responsable de la remise à la rue de 80 personnes👇

Le gouvernement britannique vient de suspendre temporairement les demandes de regroupement familial pour les réfugiés présents sur son territoire, soit disant pour lutter contre les réseaux de passeurs. Il s’agissait pourtant de l’une des seules voies sûres existantes.

Une embarcation a chaviré au large de la Mauritanie mercredi. Environ 160 femmes, hommes et enfants étaient en mer depuis plusieurs jours, en route vers l’Europe. Seules 17 personnes ont pu être secourues. Ce drame n’est pas un accident mais le résultat des politiques européennes.

Cette nuit à Calais, un jeune homme est mort près du campement où il vivait en attendant de rejoindre le Royaume-Uni. Ce nouveau décès est le résultat des politiques d'usure menées à la frontière franco-britannique. En 2025, 31 personnes sont mortes à cette frontière.

À la veille de la rentrée, au moins 2159 enfants ont dormis à la rue en France, certainement beaucoup plus. Selon le baromètre de l’UNICEF, c’est une augmentation de 30% en trois ans. C’est catastrophique.

La nuit dernière, notre équipe à Paris a rencontré 56 enfants à la rue avec leurs parents, et trois jeunes filles isolées. À quelques jours de la rentrée des classes, notre réseau d’hébergement solidaire arrive de nouveau à saturation.

Ce matin, un homme s’est volontairement donné la mort sur un campement informel près de Dunkerque. Bloqué à la frontière, il y survivait, attendant sûrement une chance de passer au Royaume-Uni. Les politiques aux frontières tuent. Elles trient, harcèlent, épuisent, jusqu'au bout.

Un homme a été retrouvé mort dans un canal à Calais, vendredi matin. C’est la 29ème victime des politiques meurtrières tenues à la frontière, depuis le début de l’année. Nos pensées vont à ses proches.

Cette nuit, une jeune femme d’une trentaine d’années est morte sur la plage de Malo, à Dunkerque. Elle tentait de monter à bord d’une embarcation, espérant rejoindre le Royaume-Uni. C’est la 28ème victime des politiques migratoires à cette frontière depuis le début de l’année.

Ce soir, la préfecture de police vient de publier un arrêté d’expulsion. Aucune solution ne sont proposées au plus de 300 personnes, dont une centaine d’enfants, qui se mobilisent depuis une semaine devant l’hôtel de ville de Paris.

Hier, le Conseil constitutionnel a censuré l’allongement de la rétention des personnes sans papiers. C’est une petite victoire pour le respect des libertés individuelles et un revers pour le populisme du ministre de l’Intérieur.

Plus de 200 personnes en famille à la rue et des mineures isolées sont toujours devant l’Hotel de ville de Paris en attente d’une solution d’hébergement d’urgence par la mairie et la préfecture. C’est leur droit. Il va faire 30°C aujourd’hui, les parasols demandés ont été refusé.

Ce matin, des policiers armés ont violemment repoussé un père et son fils qui tentaient de monter à bord d’une embarcation vers le Royaume-Uni. L’action policière à la frontière ne fait qu’accroître la violence et les morts. Aucun accompagnement n’a été proposé à cette famille.

Ce matin, toujours aucune solution pour les 200 personnes - dont près de la moitié sont des enfants - qui ont dormi dehors devant l’Hôtel de Ville de Paris. Les familles s’apprêtent à y passer la journée, à quelques mètres d’un tournoi de beach-volley organisé par la mairie.

Ce soir, face à l’impossibilité de répondre à toutes les demandes, Utopia 56 met en pause sa mission d'hébergement d'urgence des familles et jeunes filles isolées à Paris. Après des semaines d'alerte, plus de 200 personnes dont 90 enfants vont dormir dehors, faute de solution.

À partir d'aujourd'hui, le Royaume-Uni va donc renvoyer vers la France, des personnes ayant risqué leur vie en traversant la Manche, sur un principe de « un contre un ». On le répète, c’est ce qu’on appelle de la traite d’être humain.

Hier soir à Paris, des familles sans abri et des bénévoles d’Utopia 56 ont subi plusieurs heures d’intimidation policière, simplement parce qu’ils installaient des tentes pour passer la nuit, faute d’autre solution. À l’abandon de l’État s’ajoute un harcèlement constant.

Hier, 898 personnes sur 13 embarcations de fortune, ont réussi à rejoindre le Royaume-Uni par la Manche, amenant à plus de 25 000 le nombre d’arrivées cette année. Les semblants d’accords et les politiques répressives n’empêchent pas les traversées mais poussent à toujours plus de risques.

Ce matin, à Paris, un mineur isolé de 17 ans, endormi dans sa tente, s'est fait réveiller à coups de pieds par des policiers. C'est la 4ᵉ fois en quelques jours qu'on nous rapporte des interventions policières brutales et quotidiennes contre des personnes sans abri.

Le 10 juillet 2025, un rapport d'intervention a été révélé suite à une opération de secours en Manche. Il fait état de la mise en danger des personnes par des gendarmes, ordonnés de lacérer des embarcations déjà à l'eau. www.liberation.fr/internationa...

Deux personnes sont mortes au large de Mayotte, après une collision de leur embarcation de fortune avec une vedette de la police. Le « rideau de fer » mis en place par le ministère de l’Intérieur français tue.

Au moins 1387 personnes sont arrivées au Royaume-Uni en embarcation de fortune depuis l'annonce du projet pilote de Emmanuel Macron et Keir Starmer. Autant de personnes qui ont du risquer leur vie en tentant cette traversée, bloquées par des politiques mortifères.

Un jeune homme de 25 ans, originaire du Soudan, a perdu la vie cette nuit près de Calais. Il est tombé d’un camion alors qu’il devait essayer de rejoindre le Royaume-Uni. C’est la 25e victime de la frontière cette année.

Le nouvel accord franco-britannique vient détourner le droit international au détriment de milliers de vies, et n’arrêtera pas les traversées de la Manche en embarcation de fortune. On vous explique ⬇️🧵

La France et le Royaume-uni ont annoncé un accord pour "échanger des migrants". Nous appelons ça de la traite d’êtres humains.

Au square Joseph Loth, la maire de Rennes imposera-t-elle son indifférence aux sept filles, mineures isolées sans abri ? @nathalieappere.bsky.social, empêcher l'évacuation par la police ne revient pas à cautionner l'installation d'un campement, mais à défendre des jeunes femmes vulnérables. Vite.

[En cours] À Rennes, les soutiens se rassemblent aux côtés de sept jeunes filles de 15 à 16 ans non reconnues mineures par le département, et occupent le square Joseph Loth. Cette action est un ultime recours pour demander une mise à l'abri urgente et leur éviter la rue ce soir.

🚨Ce matin, Utopia 56 dépose plainte pour homicide involontaire et omission de porter secours. Cette plainte fait suite à une intervention de la police ayant conduit à la noyade de Jumaa Al Hassan, alors qu’il tentait de rejoindre le Royaume-Uni.

Vous avez peut-être vu ces images de l'embarcation, transportant des migrants, lacérée par les gendarmes. La préfecture a justifié ce geste comme une opération de sauvetage, mais ces personnes sont ensuite abandonnées sur les plages du Pas-de-Calais. Le point avec @utopia56.bsky.social

Sur la base d’une seule interpellation de police et sans aucune décision de justice, il est désormais légal d’enfermer une personne pour une durée de sept mois. L’Etat de droit détricoté petit à petit par les votes des députés.

Sortie de notre enquête « Mineur·es isolé·es étrangèr·es : des droits au hasard du département d’arrivée ? » Notre rapport est à retrouver en ligne : utopia56.org/enquete-mine...

Le Conseil d’Etat a refusé hier, de reconnaître la valeur des condamnations du Comité des Droits de l’Enfant sur le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs·es isolé·es. 🧵⬇️

Ce matin encore, un groupe de 45 personnes dont de nombreux enfants, s’est retrouvé abandonné par les institutions après un naufrage en mer. 🧵⬇️

Nous avons rencontré Diodio et sa fille de 4 ans il y a quelques semaines, lors de l’une de nos permanences quotidiennes à Paris. Expulsées de leur logement il y a presque 2 mois, elles tentent de se débrouiller face aux dangers de la rue.

Cet après-midi, les mineur·es isolés·es à Rennes, abandonné·es par le Département et l’Etat, organisaient une conférence de presse. Objectif : visibiliser leur situation en racontant leur quotidien. Ils demandent à être hébergé·es, protégé·es et de pouvoir aller à l’école.

C’est terminé. La campagne de rafles menée par le ministère de l’Intérieur a pris fin. Des millions d’euros d’argent public auront été dépensés pour propager la peur et servir une opération d’autopromotion. Un véritable modèle d’intégrité, un honnête homme.

Plus de 1000 personnes dont de nombreuses femmes, certaines très jeunes, et des enfants, se retrouvent sans eau potable depuis hier midi près de Dunkerque. Voilà ce que crée l'action de l'État sur les conditions de vie dans les campements du nord de la France : ⬇️🧵

Le ministre de l'Intérieur dans son rôle ce matin à Gare du Nord pour sa grande opération de communication, alors que les militants venus dénoncer ces contrôles abusifs étaient mis dehors par les policiers.

Hier soir à Paris, 43 personnes sans-abri se sont présentées aux équipes d'Utopia 56. Parmi elles, 14 enfants dont 6 bébés de moins de trois ans. En ne donnant pas de moyens au 115 de répondre à toutes les demandes, l'Etat se place dans l’illégalité.

Demain, le ministre de l’Intérieur lance une grande campagne de discrimination raciale et d’abus de pouvoir. C'est pas écrit comme ça, mais on le sait (et comme il en est très fier, il le dit à tout le monde).

Voici l’arsenal utilisé par la police en une soirée, sur une plage du Pas-de-Calais. Ces grenades sont tirées en direction de femmes, d’hommes et d’enfants qui tentent de passer la frontière. Elles ne représentent qu’une infime partie de la violence exercée.

Ce matin, un homme est mort et cinq personnes ont été blessées, dont un enfant de 2 ans, lors d'une fusillade sur un campement près de Dunkerque. Fatalement, les réseaux occupent l'espace créé par les politiques aux frontières. Il faut des voies légales, il les faut maintenant.

Victoire ! Après deux jours de mobilisation, plus de 350 personnes sans abri, dont une centaine d’enfants, ne dormiront pas dehors ce soir. Face à l’indifférence et au silence de l’État, la mairie de Paris a répondu à l’urgence. Merci à toutes les personnes mobilisées.

Devant la mairie du 11e à Paris, près de 300 personnes en famille ou femmes seules s’apprêtent à passer une nouvelle nuit dehors. Les températures ont dépassé les 30°C cet après-midi, les enfants sont épuisés. Il faut une solution, rapidement.

Ce matin, les trois cents personnes sans abris sont toujours rassemblées devant la mairie du 11e à Paris. Parents, enfants et femmes seules ont dormis à même le sol. Toujours pas de réponse de l’Etat, qui est pourtant responsable de l’hébergement d’urgence.

Trois cents personnes dont près d’une centaine d’enfants sans abris s’apprêtent à passer la nuit dehors à Paris. La Mairie a confirmé que la police n’interviendrait pas. L’État, lui, se mure dans le silence. Le défaut d’empathie chronique, c’est eux.

[En cours] Ce soir, au moins 240 personnes, dont 78 enfants mais aussi des femmes seules, certaines enceintes, des dames âgées, des jeunes filles isolées, toutes à la rue, se sont rassemblées devant la mairie du 11e à Paris. Ces personnes sont épuisées et demandent simplement un toit.

Cette nuit à Calais, nous avons été contactés par un groupe de plus de 150 personnes dont de nombreuses familles avec enfants. Après avoir été empêché de partir en mer, des policiers les ont nassés et poussés sur 10 km, à pied. Cela a duré des heures.

Hier soir, notre équipe à Paris a rencontré 95 enfants à la rue, dont seize adolescentes sans leurs parents. Le plus jeune a seulement deux semaines. Nous n’avons plus les mots.

Samedi, 1 194 personnes ont traversé la Manche à bord de dix-huit embarcations. Ce chiffre n’avait pas été atteint en une seule journée depuis près de trois ans. À la différence du 22 août 2022, où l’on comptait 47 personnes par embarcation, elles étaient 66 en moyenne samedi.