Hier, R me dit : l’amour, c’est le sentiment de manque. Et depuis, je me dis que c’est un peu simple comme définition mais, en définitive, pourquoi pas ?

Demain soir, je vois R. Entre l’ ami proche, l’ancien amant, le parfois amoureux, le conseil stratégique en gestion de crise pro et relationnelle mais aussi la meilleure épaule au monde sur laquelle poser la tête, je crois que je vais profiter de toutes ses facettes.

Épuisée. L’un de mes projets phares a pris du retard et ne sera pas terminé demain en raison d’un « acteur majeur du monde de l’énergie en monopole sur le domaine précis qui m’importait ». Bref, merci e#ne*dis.

J’ai mangé les pépites de chocolat, la mimolette, les pommes, les pâtes, je viens de me concocter un mélange de coloration végétale pour un test, je regarde une série télé en mettant du vernis à ongles…demain : mes règles.

J’ai été respirer fort la douceur de la peau de T pour faire des provisions pour les 4 semaines à venir. Pas sûre que ce soit suffisant.

Je regarde « journal d’une fille larguée » : superbe série, touchante et subtile.

Incroyable. (Résume la politique française en 1 mot)

La nouvelle instit de mon fils est tellement douce et bienveillante que je pourrais en chialer de bonheur. 🤍 sur elle.

Mon offre n’a pas été acceptée : j’oscille entre soulagement et déception et je relance de l’achat d’un poêle à bois pour me consoler.

Tic tac. (Oui j’ai osé le vert sapin et le rose bonbon)

J’ai enfilé un énorme pull tout doux sur une robe au décolleté infernal. J’attends avec impatience le moment où j’aurai légèrement trop chaud. (Welcome T)

Avec T, j’ai décidé de ralentir mon cœur. Consciemment. En dialoguant avec lui. Parce que j’aime ce qu’on partage et que je ne veux pas le dilapider dans la précipitation. (Mais c’est un peu difficile)

En septembre, j’ai clairement privilégié la survie au détriment du sport. Octobre est (enfin) là.

Offre : faite. (Putain je flippe)

Contre visite : done.

Messieurs : la Dick pic non consentie, c’est non. La Dick pic non consentie sur les WC, c’est NON !

On dort comment quand on a l’impression de bouillir ainsi ?

J’ai visité la maison de mes rêves.

Je suis cette nana qui drague un mec en lui envoyant des photos en jogging ou en jarretelles. Bon, ce soir, il fait froid.

Est ce que ce n’est pas savoureux de venir travailler le lundi matin les fesses encore marquées des jeux du week-end ?

J’ai adoré vous lire sur le sujet des paillettes, ça m’a donné mille pistes de réflexion. Merci les gens de BS.

Échange très long hier avec M sur les paillettes dans le cœur et le couple de longue durée. Vous y croyez, vous, à la possibilité d’être véritablement heureux et amoureux sur du très long terme avec la même personne ?

Le dernier date que j’ai eu (il y a plusieurs mois) m’a raconté pendant des heures (4) à quel point il tenait à ses amis et à ses sucreries devant la télé le soir. Je raconte ça à mon cousin qui s’exclame : mais tu dates des mecs de 20 ans ? Génie.

Je pars faire du vélo dans la montagne pour oublier que je n’ai toujours pas d’amoureux avec qui partager du velo dans la montagne. Pas au point mon plan.

Suite à télescopage d’activités folles ce samedi, je suis déjà en retard d’une heure pour le munch. Et j’en suis seulement à la douche.

J’ai dit au revoir à ma psy. 3 ans de chemins, de pleurs, de rires.

Mercredi, je visite la maison parfaite pour moi. Mon seul problème : ne pas avoir envie de déménager à cause de mon petit cocon actuel. Crotte.

Je suis prête : tenue 1 : ok. Cadeau d’anniversaire pour T : ok. Tenue 2 : ok. Entre les deux : un déménagement. Le week-end à venir va être épique.

Ci-gît la subtilité.

Être aussi bien habillée pour ne jamais arriver au travail à cause des embouteillages, quel gâchis.

À l’issue d’un appel d’offre qui s’est étiré sur deux ans, je dois dire à mon préféré qu’il n’a pas le marché. Je suis triste de ne pas avoir su mieux le défendre.

M, l’amie du hasard, l’ancienne voisine adorée, me dit qu’elle va mal. Et ça me fait mal au cœur de la savoir si loin de moi que je ne peux lui ouvrir ma cuisine, mon canapé et mes bras.

Maintenant que j’ai réglé le problème « trouver un rdv chez un orthophoniste au mois de septembre », je peux enfin me consacrer aux suivants 1/quelle tenue pour soirée jazz bien accompagnée ? 2/quelle tenue pour soirée munch & play ? J’ai 4 et 5 jours.

Pleurer sur le répondeur d’une orthophoniste, ça c’est fait. (Heureusement qu’on sait tous qu’elle n’écoutera pas ses messages)

L’impression d’être revenue à mes années d’usine : le chef passe surveiller à 9h et 17h qui est déjà arrivé / parti. On adore le micro management.

Moi, samedi soir : trouve que je me suis ramollie, culpabilise de ne plus rien faire. Moi, dimanche soir : ai fait une rando avec 4 enfants, pique niqué, couru, déménagé les chambres des enfants, trié les jouets. C’était juste le SPM.

Les échanges avec T continuent d’être tellement doux que j’ai la trouille.

Tiens : je n’ouvre plus mes messageries, je cumule les notifs, je limite les interactions, voici venu le temps du « trop ».

Apparemment, les « diagnostics pas inquiétants » c’est juste du plomb, de l’amiante, des NC gaz et elec. 3 fois rien, quoi. Une belle profession, agent immobilier.

J’ai passé 24 heures parfaites dans les bras de T. (Je pose ça là pour m’en souvenir quand je pleurerai sur mon cœur brisé dans 2 mois)

Hier, en réunion, seule femme devant 6 hommes qui ne connaissent RIEN à mon domaine : leur rappeler d’un ton sec qu’au lieu de perdre leur temps en hypothèses vaseuses, ils peuvent s’appuyer sur celle qui connaît la réponse et va faire le travail. Marre.

Ils sont de retour.

Olalala, le regard de cet homme sur moi pendant la réunion du jour ? Je n’en louperai plus une. Best motivation ever. (On se rappelle de la règle. Fort)

Samedi soir, je retrouve T pour une après midi, une soirée, une nuit. J’ai hâte de croiser sa peau. D’ici là, je veux trouver les mots justes pour parler de la coïncidence, ouvrir le sujet en toute sérénité.

Mais dites donc, est ce que pour se changer les idées, on essayerait pas de se construire son premier meuble ?

Je sais exactement ce dont j’aurais besoin pour survivre à cette semaine de rentrée : T.

21h17, samedi de la semaine de la rentrée, déjà un mini burn out aujourd’hui en tentant l’équation activité sportive ET horaires ET transport scolaire et, pourtant, faire une couleur en prévision des sorties de la semaine solo à venir = optimisme.

Et mon fils pleure. Tous les soirs depuis lundi. Il se sent bête, nul, il n’y arrivera jamais, il n’ose pas parler, il est le seul à échouer. Entendre ces mots de sa petite voix tremblotante me crève le cœur. 6 ans.

Prise de sagesse, en fin d’hiver, j’ai résilié mon abonnement gambettes box. Je regrette déjà.

Mon lundi soir a été ponctué de cris, larmes et colères monstrueuses de l’enfant 2. J’avais pas hâte que l’école reprenne. (Et toujours cette question : comment l’aider ? Comment offrir à l’enfant 1 de la quiétude ?)